Charlevoix conserve son statut de réserve de la biosphère

Par Gilles Fiset 3 octobre 2015
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La commission canadienne de l’UNESCO a confirmé hier soir le maintien du statut international de réserve de biosphère pour Charlevoix. Une reconnaissance qui a déjà commencé à faire des petits avec la première activité de plantation d’arbres de l’initiative Carbone-Paysage.

« Le maintien du statut, c’est une très belle annonce », affirme André Rouleau, président de la Corporation de la réserve biosphère de Charlevoix , le sourire aux lèvres.

Ce statut de niveau international a été mis en péril il y un an, mais des démarches de restructuration ont permis d’écarter la menace. « Il y a eu des problèmes de financement entre autres qui ont fait en sorte que les activités ont baissé. Finalement quand il y a eu un audit de la Commission canadienne de l’UNESCO et ils se sont rendu compte que l’on ne satisfaisait pas aux critères pour maintenir le statut de réserve de biosphère. À partir de là, il y a eu un plan de restructuration de fait et une mobilisation du milieu. C’est Antoine Suzor-Côté de la Coop de l’arbre qui est arrivé avec un plan de restructuration qui a été bonifié avec les semaines et les mois. Là, on est dans la concrétisation de ce plan », explique M. Rouleau.

André Rouleau, président de la Corporation de la réserve biosphère de Charlevoix.

Une reconnaissance pour stimuler

 « Avoir le statut de l’UNESCO, c’est avoir une reconnaissance internationale qui permet de stimuler des initiatives en terme environnemental. On veut que la région soit un exemple. Nous de la Corporation de réserve de biosphère, on veut sensibiliser les gens à l’environnement en provocant des initiatives, les inviter à se mobiliser à faire des actions environnementales pour faire en sorte que Charlevoix devienne de plus en plus renommé de ce côté-là », affirme le président de la Corporation de la biosphère. 

Plantation Carbone-Paysage

La première initiative pour concrétiser ce maintien de statut de réserve de biosphère a été la plantation de 800 arbres ce samedi 3 octobre dans la forêt habitée du Massif qui appartient à la MRC de Charlevoix. Ce travail, réalisé en une seule journée, fait partie de l’activité de plantation Carbone-Paysage. « Une activité pour compenser les émanations de gaz à effet de serre des entreprises et des organismes qui y ont participé. En fait, la certification Carbone-Paysage consiste à faire le bilan environnemental d’une entreprise en calculant comment il peut émaner de gaz à effets de serre de ses véhicules et compenser cela par de la plantation d’arbres », explique Antoine Suzor-Fortier, secrétaire général du Comité aviseur de la réserve de biosphère de Charlevoix. « Depuis qu’on a lancé le programme le 30 juin, on a plus d’une trentaine d’entreprises qui se sont décidées à participer. Elles n’ont pas toutes terminé le processus, mais quelques-unes l’on fait et c’est pour elles que nous plantons des arbres aujourd’hui », continue M. Suzor-Fortier en citant ces entreprises et particuliers soit Sani-Charlevoix, CIHO, les trois candidats de la campagne électorale fédérale dans Charlevoix, l’organisme Rêves d’automne, la Coop de l’arbre et bien entendu la Réserve de biosphère Charlevoix. « La prochaine vague de plantation va être dans Charlevoix-est au printemps 2016 », termine Antoine Suzor-Fortier.

La préfète de la MRC de Charlevoix, Claudette Simard, accompagnée d’Antoine Suzor-Côté et d’André Rouleau fixait un écriteau pour souligner l’initiative de reboisement du 3 octobre.

Les premiers participants ayant terminé leur bilan pour l’activité Carbone-Paysage.

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