L’ours de Saint-Aimé-des-Lacs : attrapé et abattu

Par Eric Maltais 2 septembre 2015
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Depuis le temps qu’ils attendaient ce moment, les résidents du secteur Lac Pied des Monts de Saint-Aimé-des-Lacs pourront dormir en paix. L’ours noir qui faisait des ravages dans les vidanges des résidents a été capturé dans la nuit de dimanche à lundi, puis abattu à la suite de l’inspection effectuée par les agents de protection de la faune.

Éric Maltais

Cette prise a suivi le déplacement de la cage qui avait eu lieu la veille, tel que l’avait mentionné Luc Gagnon, agent de protection de la Faune. Il faut rappeler que les fortes pluies du début de semaine n’avaient pas aidé, faisant en sorte que les appâts mis en place dégageaient odeur de moindre intensité.

« Nous avons été dans l’obligation d’abattre la bête parce que sa condition le nécessitait. L’ours affichait des blessures à la mâchoire inférieure, aux dents, avait la langue pendante, faisant en sorte qu’il n’était plus capable de se nourrir adéquatement. Il allait donc aux sources d’approvisionnements les plus faciles et il était impossible de le soigner », explique le lieutenant Michel Guay, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, au moment d’aller sous presse.

Le lieutenant a aussi confirmé que la cage avait été replacée dans le boisé, à proximité des conteneurs à déchets parce que la nature a horreur du vide. Si d’autres ours s’aventurent dans ce décor enchanteur, le ministère s’assurera de les envoyer sous d’autres cieux.

Maintenant, les gens du secteur devront composer avec une nouvelle réalité au niveau de la gestion des vidanges afin de ne plus attirer ces indésirables. Des documents d’information existent sur le site internet du ministère afin de prendre les mesures nécessaires. Tous s’entendent sur le fait que les ours ont toujours habité ce territoire et cette problématique se présente pour une première fois.

Des réactions

Rejoint par téléphone, René Boiteau, un retraité du gouvernement, a avoué qu’il se sentait bien maintenant, mais qu’il y avait toujours une problématique : « Ma femme a vu une femelle avec son petit il n’y a pas longtemps. Oui, nous sommes contents que le ministère ait remis une cage. Soyez assurés que nous allons la surveiller à tous les jours. Mais nous nous sentons tous plus en sécurité ».

M. Boiteau est aussi conscient que les citoyens des 62 chalets doivent être plus vigilants au niveau de la gestion des déchets et suivre les recommandations de sécurité afin de s’assurer de ne plus recevoir ces visiteurs indésirables…

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