Les CJS soufflent dix bougies

Par Dave Kidd 8 juillet 2015
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En dix ans, les Coopératives jeunesse de services (CJS) ont généré des revenus de 50 000$ par l’entremise de 350 contrats qui ont procuré du travail à plus de 250 jeunes de 11 à 16 ans. L’aventure continue cette année avec les CJS « Ados au boulot » de Baie-Saint-Paul et « Assistance et bienfaisance » de La Malbaie-Clermont.

Une coopérative jeunesse de services réalise des travaux légers allant du lavage de voiture à la peinture en passant par les commissions et la promenade du chien. Pendant 9 semaines, 15 adolescents y trouveront du travail et une expérience de vie personnelle et collective.

La coop est entièrement gérée par les ados. Ils ont formé un conseil d’administration et créés des comités pour assurer le suivi et le succès des opérations.  Les responsables mentionnent que « le projet favorisera une prise de conscience de leurs capacités et de leur responsabilité collective afin de transformer leur milieu selon leurs besoins et leurs aspirations ».

Les CJS « Ados au boulot » et « Assistance et bienfaisance » supervisées par deux animatrices. Ariane Boivin et Audrey Miron s’occupent de celle de Baie-Saint-Paul. Valérie Pellerin et Andrée-Anne Godin font de même pour la coop de La Malbaie-Clermont.

Stéphane Simard, conseiller en développement économique au SDLE de la MRC de Charlevoix, croit que les CJS offre « une  belle opportunité de parler et de stimuler l’entrepreneuriat ».  Il fait un parallèle avec le Concours québécois en entreprenariat en mentionnant que ce ne sont pas tous les jeunes qui deviendront entrepreneur mais « ils développeront des outils qui les aideront plus tard », dit le professionnel en développement.

La toute première coopérative jeunesse de services a vu le jour à Hull en 1987.  En 2015, environ 100 ont été créés. « La nouvelle politique jeunesse du gouvernement du Québec, qui sera déposée en décembre, visera justement à encourager des initiatives comme celle-ci », a déclaré la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard qui est aussi adjointe parlementaire du premier ministre pour la jeunesse, la petite enfance et la lutte contre l’intimidation.

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