C’est un Daniel Gauthier visiblement étonné qui s’est levé pour cueillir son trophée « Grand Bâtisseur 2015 » des mains du président de la chambre de commerce Julien Dufour. Pour le grand manitou du Massif, cette reconnaissance est d’autant plus bienvenue qu’elle émane d’une organisation pan charlevoisienne. « Je ne m’y attendais pas, mais on a vraiment insisté pour
Julien Dufour, président de la Chambre de commerce, a vanté les qualités de l’homme derrière Le Massif de Charlevoix. « Tu es l’incarnation équilibrée de l’entrepreneur gestionnaire et visionnaire. La chambre de commerce tenait à te remettre ce prix depuis un bon moment. Ton arrivée et l’espoir de renouveau généré par ton projet ont propulsé toute une population au pays des rêves et ont permis de croire que Charlevoix pouvait faire partie des grands. Ton projet, si audacieux était-il, nous y avons cru dès le départ, tu as su nous le vendre, nous le partager et nous faire aimer. Il fait maintenant partie de nous, de notre identité », a salué M. Dufour.
Daniel Gauthier admet que ce prix est d’autant plus bienvenu que le lien de confiance avec la population a connu ses hauts et ses bas.
« C’est sûr que pour partir un projet pour ça, tu dois avoir l’appui de la population, ce qu’on a eu au départ. En cours de route, et la route a été longue, on a senti parfois que ça s’effritait et que ce n’était pas évident, mais de se faire reconnaître comme ça par la Chambre de commerce, qui parle au nom de l’ensemble de Charlevoix, c’est un bel honneur et c’est important . C’est agréable de se faire dire qu’on apporte beaucoup à la région», de renchérir M. Gauthier.
Le projet continue d’évoluer, selon le principal intéressé, qui attend avec impatience la conclusion des négociations avec le Club Med. «Oui, on a hâte de dire s’il y aura un Club Med ou pas. Je suis prêt! C’est un processus qui est long, mais on sait que c’est quelque chose d’important pour eux et on fait partie de leur stratégie de développement en Amérique du Nord », commente-t-il, espérant pouvoir offrir sous peu à la région de « bonnes nouvelles ».
