L’ancien entraîneur de Sébastien Bouchard, Tony Harvey, était présent lors du combat qui a opposé ex-protégé au belge Cédric Spera au Colisée Pepsi le vendredi 19 décembre. « C’était un de ses plus beaux combats. Son style s’est amélioré », affirme celui qui a guidé le vainqueur de vendredi dans ses premières années de boxe.
Cependant, même si Tony Harvey lui a enseigné les bases du noble art, « Sébastien est un boxeur qui s’est surtout entraîné en boxant », relate l’ancien entraîneur qui stipule que le jeune pugiliste a appris à boxer en enfilant les gants et en affrontant des adversaires. « Il a fait 128 combats chez les amateurs. Au Québec, c’est vraiment énorme », ajoute-t-il. « C’est un boxeur pour qui j’ai le plus grand respect et qui se distingue par sa détermination », dit-il.
Bien que le combat de vendredi pourrait ouvrir de nouvelles portes au pugiliste d’origine charlevoisienne, Tony Harvey croit qu’il y a fort à faire pour devenir un champion de calibre mondial. « Pour se hisser dans les premiers au monde, il faut avoir une très grande puissance de frappe. Les gens veulent voir des boxeurs qui mettent leurs adversaires KO au premier round », dit-il. « Cette puissance-là, c’est ce qui manque encore à Sébastien comme à 90 % des boxeurs d’ailleurs », déplore le vieux routier de la boxe.
Sébastien Bouchard est actuellement guidé par l’équipe du gymnase Empire à Québec et doit travailler dans le domaine de la construction pour vivre entre les entraînements.
