Faute d’une entente de financement avec le gouvernement provincial et devant la saison qui s’amène, la Ville de La Malbaie reporte à l’an prochain la seconde phase des travaux de mise à niveau sur le chalet de Grand-Fonds.
« Le Bureau des soumissions déposées du Québec a levé vendredi les dépôts de garantit des entrepreneurs soumissionnaires. Techniquement et logiquement, on ne peut plus aller en chantier », précise le maire de La Malbaie, Michel Couturier, précisant que les délais avant la prochaine saison sont devenus trop courts pour « mobiliser le chantier ».
« Nous sommes déçus. Nous aurions aimé pouvoir offrir des installations rénovées à notre clientèle. Mais le projet n’est pas compromis. La logique est de travailler cet hiver à attacher complètement le financement et faire les travaux le printemps prochain », ajoute M. Couturier.
La Ville de La Malbaie discutait avec le nouveau gouvernement libéral et notamment le Secrétariat de la Capitale Nationale depuis quatre mois pour ficeler le montage financier de cette seconde phase de travaux de mise à niveau de 2 millions $ dédié au chalet principal. La station de ski cherchait à remettre la main sur les 900 000 $ promis par l’ancienne députée du Parti québécois, Pauline Marois, mais dont seulement 300 000 $ avaient été réservés au Bureau de la Capitale-Nationale.
La députée actuelle de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard, assure poursuivre son « travail sur ce dossier » malgré la décision de la ville et du Grand-Fonds de reporter les travaux. « Nous sommes tout près d’une entente », insiste-t-elle.
Au mont Grand-Fonds, le président-directeur général Alain Goulet admet être « très déçu, mais on passe en en mode opération et on prépare la saison qui s’en vient. On oubli ça et on se dit à l’année prochaine pour les travaux. » Depuis son arrivée à la station il y a trois ans, M. Goulet estime qu’entre 10 000 et 15 000 $ sont investis au début de chaque nouvelle saison pour permettre au chalet d’accueillir la clientèle. Des frais récurents compte tenu des locaux et des équipements désuets auxquels s’ajoute aussi au report d’une économie estimé de 20 000 $ sur la prime d’assurance une fois la mise à niveau complétée.
Rappelons que la Ville contribue à la hauteur d’un million $ dans ce chantier de 2 millions $ visant à compléter la mise à niveau du chalet principal de la station de ski. La ventilation et des composantes électriques, la cuisine ainsi que les planchers et les salles de bain doivent notamment subir une cure de jouvence. La Ville avait procédé aux appels d’offres dans la dernière année et avait en main des soumissions depuis février 2014 pour les travaux généraux et avril 2014 pour la cuisine. En 2013, un premier chantier de 800 000 $ avait permis la rénovation extérieure du chalet, dont sa fenestration, son revêtement et sa toiture.
