APELN, il faut terminer la renaturalisation

Par Gilles Fiset 5 août 2014
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Pour son assemblée générale, l’APELN, a procédé au dévoilement de son plan d’action pour la prochaine année. Un grand mot d’ordre, terminer la renaturalisation du lac et des cours d’eau qui s’y jettent.

Le lac Nairn se porte bien selon Jean-Louis Côté de l’Association pour la protection de l’environnement du lac Nairn (APELN). « L’eau du lac a une visibilité jusqu’à 3,5 m. Si on reste à plus de 3 m, c’est que la situation est bonne. En plus, il n’y a pas de cyanobactéries et de rares cas de dermatites », affirme-t-il.

Cependant, des efforts devront être faits pour s’assurer de la pérennité de la qualité de l’eau et l‘ALPEN est prête à passer au plan d’action.  Ce dernier consiste principalement, pour l’année qui suit, à éviter l’érosion et capter le phosphore, deux éléments qui contribueraient au vieillissement prématuré du plan d’eau s’ils ne sont pas contrôlés. Pour cela, « On doit d’abord terminer la consolidation de la renaturalisation des bandes riveraines du lac et des cours d’eau qui font partie de son bassin versant. Il y a encore 25 % des terrains dont la renaturalisation n’est pas faite malgré le fait que chacun a reçu une lettre pour le faire », affirme Jean-Louis Côté. Cette renaturalisation consiste en une bande de végétation laissée en friche de cinq mètres de profondeur autour du lac et de l’ensemble des cours d’eau faisant partie du bassin versant du lac Nairn.

Frayères au lac Nairn

Au cours de l’été 2015, des frayères seront installées à différents endroits du lac Nairn pour favoriser la reproduction de l’omble de fontaine et y assurer de la continuité des activités de pêche.

La réalisation de ce projet est cependant conditionnelle à la participation de la municipalité et à l’octroi de subventions gouvernementales. « C’est une subvention qui est donnée chaque année par la Fondation de la Faune d’un maximum de 6 000 $ », explique Marie-Andrée Savard, vice-présidente de l’APELN.

Représentation municipale absente

Lors de l’assemblée, les membres du conseil d’administration de l’APELN ont dit être déçus de l’absence de la mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs et de ses conseillers. « La présence des élus municipaux aurait été appréciée, car il nous faut travailler la main dans la main avec la municipalité. C’est elle qui a force de loi sur son territoire sur lequel il faut appliquer des règlements pour protéger le lac », a dit Jean-Louis Côté.

 

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