Coop Santé de la MRC de Charlevoix: sur la bonne voie

Par Emelie Bernier 1 avril 2014
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L’assemblée générale annuelle de la Coop Santé de la MRC de Charlevoix a permis de constater que la coop n’a pas encore atteint l’équilibre budgétaire.  Le déficit de 2013 atteint 28 000$, pour un déficit accumulé de 60 000$. Le budget d’opération est d’environ 400 000$.


« Ce n’est pas alarmant », précise d’emblée la directrice générale Suzy Latreille ajoutant « qu’un comité de développement est activement à la recherche d’actions concrètes pour maintenir les services de la coop ».


Selon la directrice générale, la population se conscientise lentement, mais sûrement à la nécessité de cette infrastructure. « Dans un premier temps, il faut comprendre que la notion coop et solidarité n’est pas innée. Ce n’est pas facile ici dans la région, mais avec le départ de certains médecins, les gens commencent à comprendre la pertinence de la coop», commente Suzy Latreille. Même si ces départs font mal financièrement,  le portrait est tout de même relativement positif, selon elle. Les groupe de médecine familiale feront notamment davantage leur part. « En juin, on a allumé le bouton panique. Les médecins dépensaient plus que ce qu’ils nous remettaient. Les loyers ont été augmentés pour assurer davantage de revenus», explique Suzy Latreille.


Au 31 décembre 2013, la coop comptait 1944 membres, pour un total de 2166 en comptant les enfants. Il s’agit d’une progression  intéressante,  puisqu’au 31 décembre 2012, on comptait 1 422 membres. « C’est insuffisant, car l’idéal, ce serait d’arriver à 2500 à 3000 d’ici la fin de l’année. Je pense qu’ainsi, on parviendrait à l’équilibre budgétaire, enfin », avance Mme Latreille. Le membership est réparti comme suit : 1032 membres pour Baie-Saint-Paul, 314, pour Les Éboulements, 248 pour Saint-Urbain. 103 pour Saint-Hilarion, 58 pour Petite-Rivière-Saint-François et 5 pour L’isle-aux-Coudres. 406 sont d’autres provenances. « Ce sont des gens qui viennent de l’est, de Québec, Lévis, qui ont décidé de garder leur médecin », explique Suzy Latreille.


La venue de jeunes médecins est appréciée, mais ne comble pas la prise en charge autant que les anciens médecins. «Les médecins plus âgés travaillent davantage que les plus jeunes, c’est la réalité sociale. Le succès de la coop  va  passer par la solidarité de l’ensemble des membres : les membres de soutien, les membres producteurs, les membres utilisateurs et les membres travailleurs. Tout le monde doit mettre la main à la pâte si on veut maintenir des services en clinique », insiste la directrice générale.


Différents partenariats permettent d’offrir des avantages aux membres et la coop recherche toujours de nouvelles associations. Dans son bilan, la Coop santé démontre qu’elle a participé à de nombreuses activités de sensibilisation et de prévention, une part importante de son mandat, selon la directrice générale. «Ça permet de mettre la santé à l’avant plan et ça permet d’expliquer ce qu’est la coop. C’est encore nébuleux pour plusieurs », résume-t-elle.


Le conseil d’administration a  quelques sièges à combler, soit un poste d’administrateur et celui de président, suite au départ de François  Bélanger.


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