27e rentrée pour le Centre-femmes aux plurielles

18 septembre 2013
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Le Centre-femmes aux plurielles de Charlevoix soulignait le 11 septembre la reprise de ses activités régulières et le début de sa 27e année d’existence.

Comme les années précédentes, une série d’activités, de formation, de groupe d’échanges et de services sont proposés aux femmes de la région. Fort de son expérience, le Centre-femmes aux plurielles de Charlevoix « va très bien » confirme la directrice Hélène Dufour. « Nous en sommes à la 4e année de notre plan quinquennal dans lequel nous avions ciblé de faire connaître davantage le Centre femme. Pour faire parler, trois femmes participantes ont accepté de témoigner. Les capsules vidéos réalisés sont diffusées sur notre site web et notre page Facebook », précise Mme Dufour.

Organisme militant pour la femme, le Centre compte participer cette année au États généraux sur le féminisme ainsi qu’à ceux sur les organismes communautaires. Rappelons d’ailleurs que le sous-financement est un combat constant pour l’organisme qui emploi dix personnes dont cinq à temps plein.

Retour des classiques

Cette 27e saison ne sera pas différente des précédentes avec le retour des classiques mais également quelques nouveautés. Que ce soit le réseau d’échange La ruche, les soupers communautaires, les activités créatrices, les cuisines collectives et les divers ateliers, chacune y trouve son compte.

Parmi les classiques, l’animatrice Michel Hubert démarrera prochainement un autre groupe Vision travail s’adressant aux femmes désireuses de réfléchir à leur avenir professionnel, à leur retour au travail ou aux études ou encore à une réorientation de carrière. « Les ateliers se déroulent sur une période de 24 semaines, à raison de trois jours par semaine », rappelle Mme Hubert, précisant que de l’aide est possible notamment avec le Centre local d’emploi.

Côté politique, le Centre et son animatrice Lucie Bérubé emboîtent le pas à la Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publiques qui dénonce notamment la hausse des tarifs d’électricité. « Une hausse injuste », insiste Mme Bérubé. « Au final, ce sont les ménages pauvres qui seront beaucoup plus touchés que les mieux nantis. » Mme Bérubé invite d’ailleurs les femmes et la population à s’informer sur le sujet en visiant le www.NonAuxHausses.org.

Quant au Centre-femmes aux plurielles, consultez le site internet www.cfp.org pour en savoir plus.

 

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