Tricot Angora au Symposium: Le message est passé

Par Gilles Fiset 18 août 2013
Temps de lecture :

Du mercredi 14 août au dimanche 18 août, le Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul a été l’hôte du duo Tricot Angora pour la réalisation d’une œuvre participative collective Le marsouin blanc. Cette dernière consistait en un béluga fait d’un cadre de bois sur lequel une peau faite de tricot de sacs de plastique recyclés a été étendue. Les deux femmes ont été aidées par différents passants du Symposium. « Souvent, il y avait du monde qui s’arrêtait, discutait et travaillait », racontait Camille Larivée, une des deux membres du duo Tricot Angora .

Malgré l’aide d’une centaine de ces passants intéressés par la cause, l’œuvre n’était pas terminée en fin d’après-midi le 18 août. Cependant, les deux femmes étaient satisfaites du résultat. « Le message est passé », affirmait Mme Larivée tout en continuant de tricoter fébrilement. L’œuvre visait en effet à sensibiliser la population au sujet du béluga, une espèce animale de la région en danger à cause des activités humaines. L’emploi des sacs en plastique au lieu de laine pour le tricotage de la peau était significatif de la pollution qui menace cette espèce. « On retrouve beaucoup de bélugas avec des sacs de plastique dans l’estomac », affirmait la plus jeune des artistes.

Tricot Angora, c’est un duo mère-fille avec Suzie Larivée, la mère, et sa fille Camille. Depuis 2008, les deux femmes produisent des œuvres faites de matériaux recyclés qu’elles tricotent ou tissent. « C’est Serge Murphy qui nous a demandé de faire une œuvre thématique en rapport avec la région », expliquait Camille Larivée qui vit et travaille habituellement à Montréal.

Le marsouin blanc ira vraisemblablement orner un des murs du Musée maritime de Charlevoix à Saint-Joseph-de-la-Rive après sa naissance au Symposium.

 

 

Partager cet article