5200 participants au Spartan Race

3 juin 2013
Temps de lecture :

Cris de ralliement, boue et parcours montagneux à obstacles attendaient les 5200 participants du Spartan Race 2013 dimanche au Massif de Petite-Rivière-Saint-François.

Dans les rangs des coureurs « spartiates », plusieurs participants provenaient de la région de Québec et en étaient à leur première expérience de ce type d’épreuve sportive où lac de boue, obstacle de feu et mur de corde les attendaient.

Parmi les « braves » à prendre le départ, Les Azimutées faisaient équipe pour le plaisir de relever un défi. « C’est la folie qui nous motive », lançait en riant Johanne Roberge, doyenne de ce quatuor de filles de rose vêtues. « On s’entraîne régulièrement et on voulait relever un nouveau défi. Pour venir aujourd’hui, nous avons relever notre rythme d’entraînement. » Disant ne pas craindre de se promener dans la bouette, ses coéquipières craignaient par contre de « manquer » certains obstacles. « On vient pour s’amuser, relever un nouveau défi et se dépasser », résume Mme Roberge. 

Au fil d’arrivée, le militaire de carrière Benjamin Morin-Boucher de Val-Bélair était le premier à boucler le parcours dit « sprint » de 5 kilomètres dans la catégorie élite, lui qui en était à sa seconde expérience du genre cette année. « Ça fait changement de juste la course. Ça fait longtemps que je m’entraîne et c’est le genre de défi que j’aime. Ça donne de l’adrénaline », raconte le sportif, les jambes maculées de boue.

Chez les femmes élites, Caroline Drolet a complété le même parcours en 45 minutes 42 secondes. « Je fais ces courses pour le trip. Ça vient chercher quelque chose en dedans de toi. T’as pas le choix de continuer et d’aller jusqu’au bout », racontait l’étudiante en physiothérapie de l’Université Laval.

Succès familial

Pour la cofondatrice Sélica Sévigny, ce premier Spartan Race au Massif est un succès et pourrait revenir l’an prochain. « Normalement, pour un premier événement, on attend 3000 participants. Aujourd’hui, c’est incroyable », constate-t-elle. Avec 43 % de femmes et des coureurs de tous les âges, dont des enfants et un septuagénaire, l’événement est aussi une réussite familiale. « La course à obstacles incite les gens à foncer et à trouver des moyens pour vaincre les difficultés. C’est comme dans la vie. Au fil d’arrivée, il y a beaucoup de fierté et d’émotions », ajoute-t-elle. Une part des profits de l’événement sont remis à l’organisme Horizon Charlevoix.

 

Les coureurs affrontaient un parcours à obstacle de 5 kilomètres. Jusqu’au fil d’arrivée, des épreuves les attendaient.

 

43 % des participants étaient des femmes, dont l’équipe Les Azimutées.

 

849 enfants ont couru un parcours adapté pour eux et inspiré de la piste d’héberti

sme.

Partager cet article