25 % des camions inspectés pris en faute

Une opération conjointe menée le26 septembre dernier par Contrôle routier Québec et la Sûreté du Québec à Saint-Siméon a mené à la mise hors route de quatre fardiers sur les 12 vérifiés.

Postés à l’intersection des routes 138 et 170, les contrôleurs routiers ont fait la vérification mécanique de 12 véhicules lourds. Dans le lot, quatre ont été mis hors route : deux camions en lien avec les heures de conduite et deux autres pour l’état mécanique des véhicules, dont une crevaison. 20 avis de non-confirmité ont également été émis avec obligations d’y remédier dans les 48 ou 72 prochaines heures.

Une récolte surprenante pour le sergent de Contrôle routier Québec Stéphane Thivierge et ses collègues de la Sûreté du Québec. « Nous sommes à 25 % de non-conformité, mais c’est sur différents éléments, sur l’ensemble de la flotte. Je ne m’attendais pas à pareil pourcentage, mais ce sont des éléments courants et les conducteurs ont été pris par surprise parce qu’on est là ponctuellement, à un endroit où ils ne s’attendent pas à nous voir. »

L’opération était mené conjointement par la Sûreté du Québec et Contrôle routier Québec.

Un camionneur de la région, dont le camion a été redirigé vers un garage à proximité suite à l’inspection mécanique, gardait sa bonne humeur. « Ils font leur job et moi je fais la mienne. On inspecte les camions chaque matin avant de partir, mais ce qu’ils ont trouvé en allant dessous, moi je ne l’avais pas vu. Une chance qu’ils (contrôleurs) sont là. Contrairement a il y a 15 ans, les camions aujourd’hui sont pas mal bien entretenus. »

Deux camions ont été mis hors route pour des bris mécaniques, dont celui-ci pour une crevaison.

Plan nord

« Avec le Plan nord, il y a une recrudescence du transport lourd dans Charlevoix et le Saguenay, qui sont les deux portes d’entrée », constate M. Thivierge. « Nous avons besoin d’être plus présent et le Plan nord fait partie de notre plan stratégique. »

Le sergent de la Sûreté du Québec Jean Méthot et M. Thivierge précisent que cette opération « nous aidera à planifier le futur. Nous aimerions en faire davantage et des plus cibler, soit deux à trois fois par année dans Charlevoix-Est avec des thématiques précises. »