Les appels d’offres pour la rénovation du chalet de Grand-Fonds seront lancés le 3 octobre par la Ville de La Malbaie.
Une « bonne nouvelle » pour le président de la Corporation régionale du mont Grand-Fonds Michel Couturier, surpris cependant d’entendre la mairesse de La Malbaie Lise Lapointe se questionner sur les engagements du milieu récoltés jusqu’à maintenant dans la Levée Grand-Fonds.
Campagne timide
En entrevue mercredi, la mairesse de La Malbaie Lise Lapointe se disait insatisfaite des fruits récoltés par de la Levée Grand-Fonds. Seulement le quart du montant de 1,2 million $ promis par le milieu serait en argent sonnant.
« Nous attendions cette argent là avec beaucoup d’impatience. Les gens qui ont promis, il faut qu’ils versent l’argent », a-t-elle souligné, expliquant qu’elle profiterait de la prochaine séance du conseil pour rappeler aux donateurs du milieu qui « ont une participation dans le projet de 4,8 millions $ qu’il faut qu’ils respectent leur engagement » et que la campagne a été menée la première fois il y a 5 ans. ‘Les sommes amassés seront suffisantes pour la première phase. Mais nous voulons enclencher la seconde phase rapidement et nous avons besoin des sommes.’
Une sortie qui surprend le président de la corporation Michel Couturier. « Au moment où elle donnait cette entrevue, nous avons autorisé en CA le décaissement de 495 128 $ que nous avons amassé pendant la campagne. La balance des 900 000 $ amassés, ce sont des engagements sur cinq ans, en chèque post-datés et en contrats dans lesquels la Ville peut avoir confiance. Et les 200 000 $ qui restent à trouver, nous allons les trouver », a-t-il précisé.
« C’est ce que mon équipe et moi avons pus faire de mieux », ajoute M. Couturier. « La réalité, c’est quand je parle aux entrepreneurs de la région, des 10 000 $ et des 15 000 $, ils ne l’ont pas toujours de disponibles et ne peuvent pas le donner tout d’un coup », explique M. Couturier. « Nous n’avons pas encore terminé, mais ce 1,2 million $ ne pouvait pas être autre chose que sur 5 ans et Mme Lapointe est au courant. Ça m’étonne que tout à coup, ce ne soit plus correct. »
Enfin, le président de la corporation précise que « la montagne n’a pas besoin d’une confrontation à ce point-ci. ‘Mon objectif, c’est qu’on réussisse ce projet. La première phase est sur les rails et la montagne a besoin qu’on se mobilise. »
