Mains de l’Espoir : Lise Tremblay démissionne

28 août 2012
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La saga administrative dans laquelle est plongé l’organisme Les mains de l’Espoir connaît un triste dénouement. Humiliée et épuisée, la présidente fondatrice Lise Tremblay a remis sa démission.

 «Ça fait mal de se faire traiter de cette manière», a confié Mme Tremblay, visiblement blessée par toute cette histoire. Rappelons que, plus tôt cet été (28 juin), l’élection de quatre nouveaux administrateurs élus au conseil de l’organisme a été perçue comme une remise en question du pouvoir en place.

Mme Tremblay dit avoir tenté de continuer son travail, mais le 28 août, quatre conditions étaient associée au maintien de sa présidence, dont l’obligation de suivre un cours de gestion, d’être «coachée» par d’autres administrateurs et de ne plus entrer en contact avec les ex-membres du CA, défaits en juin dernier.

«Qui eut cru que je pourrais accepter ces conditions imposées de façon aussi discourtoise qu’humiliante. Aussi, à l’image d’un capitaine de bateau qui n’a plus confiance dans son équipage et qui resterait à quai, je donne ma démission comme présidente», écrit-elle dans une longue lettre ouverte qui sera publiée dans la version papier du 5 septembre.

Mme Tremblay ne comprend toujours pas la remise en question de la gestion de l’organisme. Elle jure que l’organisme est en bonne santé financière, ajoutant que les activités de financement avaient permis de récolter un montant record de 121 000 $ et que la Fondation disposait d’un bas de laine de 200 000 $.

«Ça n’avait plus de bon sens à mon avis. Vous voyez les conditions qu’on m’imposait. C’est eux qui m’ont indiqué la porte de la sortie», a-t-elle commenté. Mme Tremblay se proposait de partir en vacances dès jeudi, des vacances qu’elle a dû annuler cet été en raison des événements qui ont fait la manchette.

Mme Tremblay insiste pour remercier les gens qui lui ont fait confiance pendant les quinze ans. Elle a également eu de bons mots pour les bénévoles et les partenaires financiers tout comme elle a une pensée bien sentie pour la clientèle. En revanche, à la question : craint-elle pour l’avenir de l’organisme? Après une courte réflexion, impossible de retenir un «oui».

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