Le petit Brandon peut être fier. C’est un peu grâce à lui qu’était inaugurée lundi la halte-garderie L’Accostage du centre communautaire L’Ancrage. Horaires atypiques, aide aux devoirs, pouponnière: L’Accostage comblera des besoins largement exprimés par les parents lors de la planification stratégique municipale.
Donate Dufour, directrice de l’Ancrage, insiste sur la complémentarité de L’Accostage avec le service de garde accrédité. Un partenariat avec les services de garde l’Arc-en-Ciel a d’ailleurs permis de jeter les bases de la structure et d’identifier clairement les rôles de chacun. «C’est un service de garde pour les enfants en attente d’une place de garderie, notamment parce que la pouponnière est saturé à la garderie. On fait aussi de l’accueil le midi et le soir et de l’aide aux leçons pour les jeunes du primaire », explique Mme Dufour.
La planification stratégique a été la bougie d’allumage. Tout s’est accéléré devant l’imminence de besoins, notamment parce qu’une employée de l’Ancrage se retrouvait sans garderie pour son fils. «Notre école se vide, on a des familles de moins en moins nombreuses parce qu’elles font face à trop de difficultés. Certains pensent et vont même jusqu’à quitter l’isle. Ça nous a donné la motivation d’ajouter ce service et tout s’est enligné », se réjouit Mme Dufour.
L’Accostage peut accueillir 5 enfants à la fois de moins de 5 ans. Le ratio atteint 7 pour les 5 à 12 ans.
Carole Lajoie agit à titre d’éducatrice. On la voit ici en compagnie du petit Brandon.
« Pour l’instant, nous sommes est en rodage et le service est offert aux familles de l’Isle en priorité. On veut valider nos besoins», explique Donate Dufour.
Pour faire appel aux services de L’Accostage, les parents doivent appeler de 24 à 48 heures à l’avance pour réserver. Il en coûte 3$ de l’heure pour laisser les enfants aux bons soins de l’éducatrice Carole Lajoie. «S’il y a urgence, on veut essayer de s’adapter quand ce sera possible », poursuit Mme Dufour.
L’investissement total pour la première année d’opération, incluant l’aménagement des locaux et le salaire de l’intervenante, atteint 56 000$. «On a encore du travail à faire pour assurer la pérennité, mais on est confiant », de conclure Mme Dufour.
Hélène Lapointe a créé le logo.
