La formation professionnelle s’en tire mieux que prévu

Par Emelie Bernier 25 janvier 2012
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Les investissements apportés, au Pavillon Les Cimes commencent, à porter fruit, si on en croit les évaluations préliminaires. Lina Boudreault, directrice du centre d’éducation des adultes et de la formation professionnelle, explique qu’une des clés est la souplesse des programmes offerts. «En étant créatif et en adaptant nos formations aux besoins en main d’œuvre du milieu, comme l’AEP en soudage semi-automatique, on se rend compte que ça répond de façon très positive », explique-t-elle.

 

Les formations plus courtes semblent aussi appréciées. « Devant les cours de 1800 heures, les gens sont plus réticents. On veut diversifier l’offre en allant vers les formations de soir et de fins de semaines, être beaucoup plus polyvalent, ce que nous permettent les nouveaux locaux », de renchérir Mme Boudreault.  Des cours de mises aux normes pourraient être offerts prochainement dans le domaine de la construction et une cohorte de maçonnerie pourrait être lancée à moyen terme. Du côté de la restauration, les inscriptions ne sont pas à la hauteur des attentes, mais les cours à temps partiel en sommellerie, en cuisine et en service de la restauration devraient permettre au département de se maintenir à flot.

 

Les travaux de la phase 1, directement liés à l’attestation d’études professionnelles en soudage sont terminés et les cours viennent de débuter. Pour 18 places, 22 personnes se sont inscrites, une retombée directe du rapatriement du cours à La Malbaie, selon Mme Boudreault.  « Les projections de déficit connaissent une amélioration », conclut-elle avec satisfaction, très positive par rapport à l’avenir de la formation professionnelle.

 

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