Beau succès pour l’Expo-encan

5 avril 2011
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L’assiduité et la qualité du travail des élèves de l’entreprise scolaire Envirotechno ont été récompensées jeudi dernier alors que s’est déroulée la 3e édition de l’Expo-encan.

Par Brigitte Lavoie

Quelques dizaines de personnes ont répondu à l’invitation des élèves de formation de base de l’éducation des adultes à La Malbaie et visité l’Expo-encan. Les bijoux, les savonniers, les mosaïques ainsi que les fenêtres restaurées en cadres utilitaires ont séduit bon nombre de participants. Une majorité de pièces, réalisées avec le soutien de trois artisans de Charlevoix, ont trouvé preneur et permis de constater le travail des étudiants.

« Depuis trois, l’entreprise Envirotechno a grossi et l’événement d’aujourd’hui en est un bel exemple. Pour ma part, j’aimerai que ça grossisse encore puisque ça montre aux élèves se dont on est capable et c’est motivant. Avec ce projet, nous repoussons nos limites », de commenter la coprésidente Mélanie Houde. L’exposition des pièces fabriquées permet également de recevoir l’avis des acheteurs. « Finalement, même si parfois on doute de ce qu’on fait, ce soir on se rend compte que c’est vraiment beau », ajoute-t-elle.

 

L’étudiant Jonathan Tremblay a pour sa part beaucoup apprécié l’ébénisterie et la fabrication de mosaïque en béton et céramique : « Ce sont de belles expériences à faire. Nous avons touché à tout et appris à réutiliser des matières recyclées. C’est un peu gênant de montrer notre travail, mais c’est quand même plaisant d’avoir les commentaires des gens. »

L’enseignante Renée-Claude Tremblay était fière de ses élèves. « La production est plus grande cette année et nous a permis d’augmenter la motivation des élèves. Il y avait des intérêts diversifiés selon chaque atelier qui mettaient de l’avant la création, le travail manuel, des techniques de restauration, etc. » Le projet pilote d’Envirotechno et de l’Expo-Encan est né il y a 3 ans d’une volonté d’intéresser et de motiver davantage les étudiants en formation de base au 1er cycle du secondaire. « Ils ont eu pour certains un parcours scolaire difficile et on s’est rendu compte que c’était important pour eux de diversifier les apprentissages. Nous avons intégré des ateliers manuels en fin de journée et développé des formations de métiers. Ces expériences différentes permettent aux élèves de développer leurs intérêts pour certains métiers et d’aller jusqu’à des stages en entreprise et des formations spécifiques. »

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