Historiquement, la région de Charlevoix et la clientèle en déficience intellectuelle sont intimement liées. Alors qu’est complété le grand virage de la désinstitutionalisation, l’invitation est lancée à connaître un peu mieux ces personnes qui enrichissent leur communauté en y ajoutant quotidiennement leurs couleurs.
Du 13 au 19 mars, la semaine québécoise de la déficience intellectuelle invite à la rencontre sous la thématique « Je te découvre…Tu me ressembles ». Le centre de santé et de services sociaux de Charlevoix, de connivence avec l’Association ALTI (Autonomie, loisir, travail et intégration), le comité des usagers du CSSSC et le Regroupement pour l’Intégration Sociale de Charlevoix (RISC), proposent des activités qui permettront de célébrer les réussites de personnes vivant avec une déficience intellectuelle à travers leur parcours d’intégration.
Les activités de la semaine incluent une conférence par l’initiateur du projet Trisomie 21 : Le défi Pérou, Jean-François Martin. Il relatera divers souvenirs relatifs à ce défi relevé avec brio par 6 adultes atteints de trisomie 21.On peut assister à la conférence le lundi 14 mars au centre communautaire de La Malbaie (salle BMR) de 9h à 10h30 ou à l’auditorium du centre hospitalier de Baie-Saint-Paul ce même jour de 13h à 14h30. Le jeudi 17 mars, une visioconférence sous forme de table ronde aura lieu de 13h à 14h. Deux animateurs questionneront des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, mais aussi des parents, des employeurs et des intervenants. Ça se passe simultanément à l’hôpital de La Malbaie (salle B-303) et à celui de Baie-Saint-Paul (salle A1-215). Les parents ou tuteurs de personnes qui présentent un handicap pourront aussi assister à une conférence de la notaire Marie-Hélène Turcotte portant sur la fiducie testamentaire et le mandat d’inaptitude, le 17 mars à 19h à la salle A1-215 de l’hôpital de Baie-Saint-Paul.
520 personnes reçoivent différents services en déficience intellectuelle dans Charlevoix, dont 400 qui profitent de l’accueil de ressources familiales, certains depuis une trentaine d’années. 55 enfants atteints de déficience intellectuelle ou de troubles envahissants du développement sont aussi accompagnés.
« Une personne en déficience intellectuelle est peut-être plus lente au niveau de ses apprentissages, mais elle a aussi des goûts, des intérêts, une personnalité, des passions. En les connaissant mieux, on découvre cette richesse! », de conclure Andrée Deschênes, directrice du regroupement de clientèle en Di-TED
