Quatre entrepreneurs dévoilent les facteurs de réussite

18 novembre 2010
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Cynthia Duchesne de la Chocolaterie Cynthia, Daniel Girard de Pêcheries Daniel Girard inc., Benoît Provencher d’Héli-Charlevoix et Mamadou Thioube de Mamadou Thioube Informatique ont encouragé les jeunes à faire preuve de détermination, à être passionné et motivé pour réussir leur projet d’entreprise. Les entrepreneurs ont livré leur expérience hier lors de la cinquième édition de la Journée nationale de la culture entrepreneuriale de Charlevoix.

Une quarantaine de personnes dont plusieurs étudiants en Techniques de comptabilité et gestion du Centre d’études collégiales en Charlevoix ont pris part à cette activité au cours de laquelle les entrepreneurs ont parlé de l’importance d’être passionné et persévérant dans le processus d’entreprise, de la simple idée à la réalisation.

«Quand on a un rêve c’est possible de le réaliser, a commenté d’emblée, Benoît Provencher. J’avais 15 ans lorsque j’ai eu la piqûre de l’hélicoptère, mais cela a pris plusieurs années avant que je réalise mon rêve d’être pilote. Charlevoix c’est trop extraordinaire du haut des airs, je voulais rendre ce service disponible aux gens.»

Mamadou Thioube a pour sa part développé un service à domicile, ce qui est plus rare dans le domaine de l’informatique. «Lorsque les gens faisaient réparer leur ordinateur dans un magasin, souvent ils avaient des problèmes une fois qu’il le branchait à la maison. C’est pour cette raison que j’ai développé le service à domicile. J’ai ainsi pu poursuivre ce que je faisais au Sénégal. J’aime aider les gens et les assister. Si on a la passion, tout devient facile pour nous.»

Cynthia Duchesne, copropriétaire de la Chocolaterie Cynthia, a eu la chance d’avoir sa famille pour croire en son projet puisqu’au début ce n’était pas facile. «Nous avons eu très peu d’aide de l’extérieur. Nous avons démarré l’entreprise petit à petit grâce à l’aide de mes parents et de mes oncles».

Quant à Daniel Girard, il a parlé aux jeunes des embûches qu’il a connues avant la construction de son usine de transformation. «L’important c’est de persévérer. Nous avons transformé nos bureaux en cuisine pour faire des sushis et nous ne connaissions rien là-dedans. Il faut savoir s’entourer et croire en son projet.»

Rappelons en terminant que la Journée nationale de la culture entrepreneuriale est organisée par l’entremise du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse et chapeautée par le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec avec l’appui du Secrétariat à la jeunesse.

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