Le temps presse pour Grand-Fonds

27 septembre 2010
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Sans vouloir faire de la politique, le directeur général du Mont Grand-Fonds, Daniel Bouchard, s’impatiente. Sans projet de mise à niveau, c’est la croissance même qui est menacée, un aveu qui survient après une année de rentabilité.

 « Je ne vise personne, mais je veux juste qu’on se mobilise autour de ce projet de développement. On ne pourra pas continuer très longtemps la progression de la montagne dans ces conditions », a-t-il dit, alors qu’on avait convié la presse pour présenter le nouveau directeur de l’école de glisse.

On le sait, Grand-Fonds attend toujours qu’on complète le montage financier de ce projet. Il a empoche 4,8 millions $ -l’annonce remontant à 2007-, mais il manque 1,2 million $ pour aller de l’avant. Ce sont 50 personnes qui travaillent à la station de ski en période de pointe.

«Nous avons démontré que la station pouvait être rentable. On est parti de 215 000 $ en moins il y a quatre ans à un profit de 10 % en 2009-2010, soit autour de 100 000 $. Mais là, on doit terminer la mise à niveau, soit c’est là, soit on laisse tomber», lance M. Bouchard, ajoutant que pour lui, il est clair que les gens de Charlevoix n’ont plus à payer.

L’an dernier, à sept reprises, on a vendu plus de 1000 billets en une seule journée, mais «le chalet ne peut pas supporter cette affluence. Bref, je ne peux pas faire venir du monde si la prestation de services n’est pas là», illustre-t-il, s’attendant même que la croissance se poursuive cette année.
Pour le reste, André-Guy Simard est le nouveau directeur de l’école de glisse, un secteur qu’on attend accentuer dès cette année. Par ailleurs, le calendrier événementiel risque d’être intéressant, avec notamment le championnat provincial junior en mars.

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