La Route bleue de Charlevoix présente un retard d’un an pour les droits de passage et de sites d’embarquement. Les kayakistes ne pourront pas avoir accès à des installations à Baie-des-Rochers cet été comme c’était prévu initialement dans son projet.
En 2009, la Route bleue de Charlevoix n’a pas obtenu les sommes nécessaires pour y parvenir. «Nous ne sommes pas en difficultés financières, mais nous sommes préoccupés. Je suis en train de cogner aux portes des différents bailleurs de fonds qui ont assuré qu’ils nous aideraient comme les municipalités concernées par le bord du Saint-Laurent, a soutenu le chargé de projet de la Route bleue, Éric Lehmann. Le manque de liquidités a causé des retards dans les négociations de droits de passage et dans la publication d’avis public.»
Rappelons qu’une quinzaine d’intervenants du milieu ont initié ce projet d’accès au Saint-Laurent pour les kayakistes et petites embarcations. Les membres et l’ancien coordonnateur Sébastien Savard ont sélectionné plus de 70 terrains bordant le Saint-Laurent et présentant des caractéristiques intéressantes afin d’évaluer s’ils pouvaient devenir d’éventuels sites du tracé final de la Route bleue. La première phase d’une étude de faisabilité a été complétée et le projet devrait être réalisé à l’été 2011.
Des démarches sont en cours présentement pour faire avancer le projet de l’organisation. «À Baie-des-Rochers, les baux de terres publiques ont été autorisés, a poursuivi M. Lehmann. Nous voulons créer des sites de camping et installer des plates-formes afin que les kayakistes puissent se camper. Ce serait intéressant que nous puissions aider à la création du Parc national à cet endroit.»
L’initiative de la Route bleue est complexe notamment en raison du changement de propriétaires pour certains terrains et de la réforme cadastrale. «Nous devons réévalués les sites et les données foncières de l’étude de 2008. Par la suite, nous allons clairement identifier les aménagements qui seront réalisés dans les avis publics, a laissé entendre M. Lehmann. Nous visons une quarantaine de sites pour 2010.»
