Pauline Marois en visite à Saint-Urbain

La député de Charlevoix et chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, a rencontré les citoyens de Saint-Urbain le 6 juin afin d’être au fait de leurs préoccupations et de les aider dans l’avancement de plusieurs projets. Le financement de la résidence de personnes âgées, la téléphonie sans fil, les travaux sur la côte à Matou ainsi que la mine SITEC ont notamment été au cœur des discussions.

La résidence pour personnes âgées en légère perte d’autonomie Au pied des monts bénéficie d’un budget de 200 000 $, ce qui est jugé insuffisant pour le président du conseil d’administration, Donald Lavoie. «En deux ans, nous avons dû augmenter les loyers de 90 $ pour nos 10 résidents, a-t-il déploré. Nous ne voulons pas les choisir en fonction des gens plus nantis. Nous avons des rénovations et des rafraîchissements à faire, mais nous n’avons pas les fonds nécessaires. Nous organisons des activités-bénéfices, mais notre marge de manœuvre est trop mince.»

Mme Marois a assuré M. Lavoie de son support pour trouver des solutions. «Je crois que nous devons développer de plus en plus ce type de résidences dans les petites municipalités. C’est important de garder ce lieu pour les personnes âgées. Il faut aussi encourager le maintien des gens à domicile et reconnaître le soutien des personnes aidantes».

Comme autre revendication, la mairesse Claudette Simard a parlé de l’alimentation en énergie de la mine SITEC. Rappelons que ce projet implique la création de 60 emplois, dont 25 à temps plein. Il est présentement entre les mains du ministère des Ressources naturelles et de la Faune «J’ai déjà rencontré les gens au début du projet afin d’être en mesure de les aider, a poursuivi la députée. Je ne pourrais pas dire quand les propriétaires recevront la réponse du ministère, mais j’ai un intérêt à les aider».

Côte à Matou

La réfection de la côte à Matou fait aussi partie des préoccupations des citoyens et ce, depuis près de 20 ans. «J’entends parler de ce dossier depuis plusieurs années. Je vais le faire valoir auprès du ministère des Transports du Québec afin que la correction de cette côte fasse partie des priorités. Ce dossier a traîné parce que le gouvernement a été pris au dépourvu par d’autres travaux comme l’effondrement du viaduc (de la Concorde).»

Environ 25 personnes ont participé à la rencontre avec leur députée, qui était la deuxième de la tournée des municipalités. «Je suis contente de la participation des citoyens, intéressés et issus de différents milieux.  Même si la session parlementaire se termine vendredi, mon équipe et moi pourrons travailler sur les projets cet été. J’ai plus de temps quand je ne siège pas à l’Assemblée nationale puisque j’accorde moins de temps au débat, qui est plutôt stérile», a laissé entendre la chef du Parti québécois. En automne, Mme Marois entendra les préoccupations des gens de la Côte de Beaupré.