Le Chœur polyphonique de Charlevoix a réussi à rassembler environ 150 personnes pour son brunch de la Fête des Mères. En plus de déguster le buffet concocté par l’équipe de Gilles Robin, les convives ont pu combler leur sens de l’ouïe en appréciant le talent des jeunes de la Maîtrise de Charlevoix et de six solistes du Chœur polyphonique de Charlevoix.
Les jeunes de la Maîtrise de Charlevoix ont interprété des pièces sous la direction de Sœur Carmen Gravel. Les personnes qui n’ont pas pu voir les enfants à l’œuvre à cette occasion pourront se reprendre puisqu’ils seront en concert le 30 mai à 15 h à la chapelle des Petites-Franciscaines-de-Marie.
Pour la deuxième partie musicale, Gisèle Vaillancourt, Micheline Pelletier, la soprano Annie Turcotte, Danielle Ouellet, Jasmine Gilbert et Fernande Savard ont entre autres interprété l’air du rire, une pièce de l’opéra de Georges Biset ainsi qu’une chanson napolitaine. De très belles prestations qui ont été appréciées par les spectateurs. Ces derniers ont aussi eu l’occasion de remporter plus de 2 000 $ en prix grâce à l’achat de coupons.
Par ailleurs, le président du chœur polyphonique de Charlevoix, Jean Maltais, a profité de cette occasion pour inviter les gens à venir entendre quatre des six solistes de l’Apéro à l’opéra lors d’un concert qui sera présenté le samedi 29 mai à 20 h à la salle Françoys-Bernier du Domaine Forget.
«L’apéro à l’opéra est une initiative afin de fêter le 35e anniversaire de l’opéra de Montréal, a-t-il précisé. Ce concours s’adressait à des musiciens non –professionnels. Un total de 168 candidatures ont été envoyées. Par la suite, une présélection a permis d’en retenir 40. De ce nombre, 16 personnes ont été retenues. À la finale, ce sont six solistes qui ont participé au documentaire d’une durée de sept semaines, dont ma fille Marjorie qui est mezzo-soprano».
Grâce à ce documentaire de sept épisodes, Marjorie Maltais a fait ses premières marques dans le monde de l’opéra. Elle est présentement en stage au Canadian Operatic Arts Academy de l’Université Western Ontario.
«C’est une expérience exceptionnelle que de rencontrer tous ces professionnels de l’opéra pour un artiste en début de carrière, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Les gens apprécieront toute la démarche des auditions. Durant le stage, mon coup de coeur va à Normand Chouinard. Il a poussé plus loin ma vision de la mise en scène. C’est un coach exigeant avec lequel j’aimerais travailler à nouveau. J’ai vraiment hâte de revenir dans Charlevoix et de chanter avec le Chœur polyphonique.»
