Aéroport de Saint-Irénée: un bilan sans anicroche

Par Emelie Bernier 18 novembre 2009 Initiative de journalisme local
Temps de lecture :

La saison 2009 n’aura pas fracassé de records à l’aéroport de Saint-Irénée. Toutefois, s’il devait y avoir un déficit, celui-ci pourrait facilement être comblé à même le budget de fonctionnement de l’aéroport.

Pour mesurer les revenus de l’aéroport, on compte notamment sur les ventes d’essence de type 100 LL (petits avions) et Jet A-1. Dans la première catégorie, on dénote une augmentation intéressante puisque 25 000 litres ont été vendus, comparativement à 20 000 l’an dernier. L’essence Jet A-1 a moins bien performé en terme de ventes puisque 140 000 litres ont été achetés par les propriétaires d’aéronefs comparativement à 160 000 litres l’an dernier.

«Un aéroport, c’est très sensible à la météo, à la pluie et à la brume », de commenter devant ces résultats Pierre Girard, de la MRC de Charlevoix-Est. C’est ce qui explique que le nombre d’atterrissages ait passé de 18 000 l’an dernier à 16 000 pour cette année. « On a eu plusieurs annulations en juin et juillet » de renchérir M. Girard. Les mouvements itinérants ont connu une légère hausse avec 1167 mouvements soit 7 de plus que l’an dernier.

« Financièrement, on a eu moins de revenus que l’an dernier, mais on l’a vu venir. En juillet, on a pris des mesures pour limiter les dépenses et les pertes devraient être minimes, s’il y en a », de conclure le directeur général de la MRC de Charlevoix-Est.

L’aéroport, en fonction depuis 1995, est fermé pour l’hiver, mais demeure accessible sur demande tant que la piste ne sera pas enneigée. Cette année, 57 000 $ ont été investis sur un module météorologique et l’an prochain, on prévoit déjà l’achat d’une génératrice pour assurer le fonctionnement des pompes et des lumières de piste en cas de panne.

 

Partager cet article