Élections à Petite-Rivière-Saint-François : du déjà-vu

15 octobre 2009
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Jean-Guy Bouchard et Gérald Maltais croisent le fer de nouveau. Bouchard mène 2 à 0, mais en bout de ligne, c’est le duel du 1er novembre qui décidera du vainqueur pour les quatre prochaines années.

Jean-Guy Bouchard, même absous par le juge, doit encore combattre cette histoire. Il dit «avoir tourné  la page» et propose aux citoyens un mandat «de continuité»,  lui qui en sollicite un sixième.

Gérald Maltais a pou siéger au cours des 17 derniers mois, ayant été élu lors d’une partielle. Il souhaite «travailler en concertation avec les conseillers, avec la directrice générale et les employés de la municipalité tout en étant attentif aux attentes de la population».

Les deux antagonistes se connaissent très bien. Les coups viennent vite. «Le conseil municipal n’est pas l’affaire d’un seul homme. On se doit de briser cette habitude d’imposer ses idées dictées par une ligne de parti ou d’équipe», assène M. Maltais.

« Quand j’ai initié les projets d’assainissement des eaux sur les phases I et II, M. Maltais a signé le registre d’opposition. Comment va-t-il se comporter lorsque viendra le temps de voter sur la question?», ironise M. Bouchard, sachant très bien que M. Maltais promet la réalisation de ce projet.

L’aspirant ne s’en cache pas. Il propose le changement. «Il faut mener à terme tous les projets de développement dans lesquels nous avons présentement près de 1000 terrains lotis afin de permettre la construction et ainsi augmenter les revenus de la municipalité», promet-il, lui qui se décrit comme étant «rassembleur, homme de consensus et respectueux des individus et opinions ».

Le maire sortant fait valoir son passé en guise de garantie d’avenir. «Ma priorité est de développer tous les projets ambitieux comme le Hameau et le Fief pour que rapidement s’y construisent des résidences. Il est même possible d’envisager des crédits de taxes pour des secteurs résidentiels», avance-t-il, rappelant que même s’il a fait face à de l’opposition, il a montré des efforts de consensus et de partage de l’information.

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