La Malbaie : une plate-forme électorale en quatre volets pour Lise Lapointe

14 octobre 2009
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La candidate à la mairie de La Malbaie, Lise Lapointe, a dévoilé un programme électoral selon quatre axes : finances publiques, planification, grands dossiers et démocratie. Ses positions sont claires et chose certaine, son élection pourrait rimer avec changement.

Quand on commence son programme en affirmant vouloir «mettre fin aux dépenses inutiles connues», on comprend que la question du redressement des finances publiques est un enjeu de taille. «Nous allons créer, dès la première année, un comité d’examen des dépenses», dit-elle.

L’organigramme et la classification des cadres seront revus, le salaire des élus gelé et le transfert budgétaire réglementé. La  conseillère se propose également de «mettre fin au favoritisme dans l’embauche».

Lise Lapointe a été aussi très claire sur certains dossiers. Pour Grand-Fonds, la direction en place a toute sa confiance et si elle veut voir se réaliser le plan de développement, elle ne veut plus que les citoyens de La Malbaie soient seuls à payer, prônant «un partage plus équitable du financement de cet équipement régional. L’entrée en jeu de privés ? L’aide des municipalités avoisinantes ? Deux avenues qui ne sont pas exclues, expliquera-t-elle.

Elle suggère que les moyens envisagés pour la réouverture du quai de Pointe-au-Pic ne sont pas adéquats. Quant à celui de Cap-à-l’Aigle, elle pourrait solliciter l’aide du parc marin. Autre dossier qui la préoccupe, les problèmes de terrains dans les secteurs de Rivière-Mailloux et de La Seigneurie.

Sa position sur les fusions municipales ne fait pas de doute. «Vous connaissez mes couleurs. Je ne suis pas favorable à une étude de fusion. On n’est pas rendu là», affirme-t-elle.

La candidate Lapointe souhaite également «mettre en place un processus de consultation interne» pour faire une proposition à la population d’une vision de la ville. Elle insiste sur l’urgence d’élaborer une politique cadre avec les promoteurs de développement.

Enfin, c’est sans surprise que Mme Lapointe veut «rétablir la démocratie» au sein du conseil. Comment ? «En modifiant le règlement sur le déroulement des séances publiques pour redonner la parole aux élus et aux citoyens», répond-elle. Code de déontologie, politique de communication et séances filmées sont aussi des moyens d’y arriver.

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