L’art à pleins murs au carrefour culturel Paul-Médéric

Par Emelie Bernier 7 octobre 2009
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L’Éveil du Géant n’a pas encore fini de faire parler de lui. L’exposition « Acrobaties sur la matière », présentée du 8 octobre au 29 novembre au carrefour culturel Paul-Médéric, fera à son tour la part belle au

 

Présentée de concert par l’atelier Les Moraines de Baie-Saint-Paul et l’atelier Mille Feuilles de Rouyn-Noranda, l’exposition présente des œuvres de 12 praticiens de l’estampe, dont Monique Dussault. L’alliance avec l’Éveil du Géant teinte les œuvres d’influences circassiennes, une thématique dont se sont librement inspirés les artistes participants. Le vernissage de l’exposition aura lieu le samedi 10 octobre à 14 h, en présence des artistes.

 

Le vernissage marquera le début de deux autres expositions. Marie Walsh présente « Ordre et chaos », réunissant des œuvres abondamment colorées, tandis que Sylvie Plante présente « Fenêtres sur les mondes », une sélection d’œuvres où primitivisme, imaginaire et abstraction dictent les lignes. Par ailleurs, l’exposition «Rouille » de la Corporation lumière-images de Charlevoix est prolongée pour une durée indéterminée.

 

L’atelier d’estampes Les Moraines déménage

Après cinq ans au carrefour culturel Paul-Médéric, l’atelier d’estampes Les Moraines déménage.

Les membres de l’atelier Les Moraines entendent  continuer de mettre en valeur leurs talents respectifs.  En donnant sporadiquement accès à leurs ateliers individuels, ils veulent rendre l’accès aux différentes presses  possible. Il n’est pas question pour eux de trouver un nouveau lieu.

« Les gens qui ont envie de découvrir la gravure seront encore invités. On fera cependant de l’animation à des périodes précises, comme les Journées de la culture, le mois de l’estampe… On aimerait aussi avoir une presse portative pour visiter les écoles, les institutions », d’expliquer Stella Sasseville, présidente du conseil d’administration des Moraines.

 

L’atelier Les Moraines disposait d’une entente avec la Ville de Baie-Saint-Paul pour cinq ans. «On a fait l’été en sachant que c’était le dernier. Ce n’est pas sabordé, ça change seulement de lieu physique », a tenu à dire Mme Sasseville en conclusion.

 

Une dizaine de personnes participent sporadiquement aux activités de l’atelier de gravure.

 

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