Les couleurs contre la grisaille

Par Emelie Bernier 6 octobre 2009
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Pluie, brume et temps gris n’auront pas refroidi les ardeurs des amateurs de peinture. Malgré une météo peu favorable, les organisateurs de Rêves d’automne considèrent qu’ils ont su tirer leur épingle du jeu.

 

 

La scène était surprenante, dimanche, dans la rue Saint-Jean-Baptiste. Malgré le temps frais et gris monochrome, les visiteurs et les artistes étaient au rendez-vous des artistes peintres figuratifs en grand nombre. La Place du terroir et la Place des artisans n’ont quant à elles pas dérougi de la journée.

 

La veille, la Montagne en peinture aurait dû  s’appeler le Chalet du sommet en peinture, tant la température brumeuse et fraîche n’incitait pas à mettre le nez dehors. Quelques téméraires ont bien sûr bravé les éléments pour se balader dans les pistes de ski, mais le crachin aura eu tôt fait de les ramener  à se réchauffer au pub du Massif, transformé en vaste atelier-galerie pour l’occasion.

 

« C’est une année exceptionnellement pluvieuse, mais en bout de ligne, nous sommes satisfaits. On s’était lancé un gros défi, en passant à une trentaine d’activités en 10 jours, et nous avons livré la marchandise », a commenté Cathy Martin après le marathon de Rêves d’automne.

 

Selon la directrice générale de la Cofec, qui gère l’événement, « le succès ne se mesure pas qu’en chiffres ». « La réussite des nouveautés, les commentaires positifs, les deux soirées qui se sont tenues à guichets fermés, ce sont de bons indicateurs de succès », a insisté Mme Martin, ajoutant « qu’on réalise que les gens de l’extérieur, peu importe le temps, se déplacent. Ce sont plutôt les « locaux » qui sont frileux quand il ne fait pas très beau!»

 

L’exposition de portes au boisé du Quai et la première édition de la Place des arts et de l’écologie ont attiré un nombre considérable de gens.  « La salle du carrefour culturel Paul-Médéric était bondée  lors du dévoilement des gagnants du concours national de peinture. Il va falloir se trouver un espace plus grand l’an prochain »,  s’est réjouie Cathy Martin, promettant du même coup une 20e édition enlevante. « Nous avons déjà plein d’idées! », a-t-elle conclu.

 

Le nombre de macarons vendus devrait être connu d’ici quelques jours.

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