Maintenant que la direction du Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent a tenu son atelier collectif de deux jours, lequel regroupait pas moins de 150 personnes, elle peut plancher sur un plan de gestion des activités en mer, lequel promet de protéger davantage les espèces vivant des ces eaux.
Les discussions ont notamment porté sur la vitesse des bateaux dans le parc marin, sur les différents moyens permettant de réduire l’impact du trafic sur les mammifères marins, sur la sécurité en mer et sur la formation des différents intervenants qui offrent des activités liées au parc marin. Il a également été question de promotion, de signalisation, de partenariat, d’outils de sensibilisation et de bonnes pratiques environnementales.
Sous le couvert de l’anonymat, des croisiéristes se sont dits inquiets par la tangente annoncée par le Parc marin. Leur porte-parole, Édouard Hamel, des Croisières AML, évite le ton alarmiste, préférant attendre les véritables propositions qui feront l’objet de consultations.
Les ateliers ont eu lieu à Tadoussac les 9 et 10 septembre. L’information recueillie complètera les propositions et les commentaires reçus tout au long d’une série de rencontres individuelles tenues depuis le printemps. Le parc marin procéde au traitement et à l’analyse de ces commentaires afin d’évaluer les mesures qui permettront de finaliser le plan de gestion des activités en mer pour le printemps 2010.
Rappelons que le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, d’une superficie de 1 245 kilomètres carrés, est le premier parc au Québec à protéger et à mettre en valeur un territoire exclusivement marin. Pour plus d’information : www.parcmarin.qc.ca.
