25 avril 2024
De nouveaux visages sont attendus au conseil de ville de la municipalité des Éboulements. Deux femmes tenteront leur chance afin de représenter leurs concitoyens.
Ruth Tremblay et Lyne Girard seront toutes deux candidates aux élections du 1er novembre. Pour la première, fraîchement retraitée du réseau des Caisses Desjardins, il s’agit d’une première tentative de se faire élire. «Tant que je travaillais, je ne voulais pas me présenter, car je veux m’investir à fond. Je réalise qu’il y a beaucoup de dossiers en marche qui devront être repris par le prochain conseil», a expliqué la dame qui a agi à titre de commissaire pendant de nombreuses années. Ses engagements auprès de Diabète Charlevoix et de divers comités l’ont, selon elle, bien préparée au rôle de conseillère.
Lyne Girard lorgne depuis quelques années du côté du conseil municipal. Elle se sent enfin prête à plonger, forte de ses engagements des dernières années au sein de nombreux conseils d’administration et de son implication dans le réseau des Femmeuses, notamment. «J’ai envie de m’impliquer par amour pour ma municipalité et parce que je pense que les femmes peuvent apporter une autre vision des choses», a indiqué la propriétaire de l’Auberge de la Rive, à Saint-Joseph-de-la-Rive.
Quatre des six conseillers municipaux des Éboulements ont annoncé leur retour sur les rangs, tout comme le maire Bertrand Bouchard. Il s’agit des conseillers Guy Tremblay, Régis Pilote, Michel Larouche et de la conseillère Lise Savard.
Bernard Boivin, qui a été assis à la table du conseil pendant 17 ans et a «survécu» aux règnes de cinq maires, prend une retraite de la vie municipale bien méritée. «Ça m’a fait plaisir de rendre service, mais j’ai envie de faire autre chose», a t-il mentionné. René Cayer, après 10 ans comme conseiller, a lui aussi décidé de profiter à plein temps de sa retraite. «Je soutiendrai une femme qui se présentera à mon siège», a-t-il lancé en annonçant ses couleurs, insinuant qu’il supportera de son mieux la candidate Ruth Tremblay.
Les élections de 2009 marquent la fin de l’obligation, pour le conseil de ville, d’offrir des sièges aux deux ex-municipalités. Dorénavant, le secteur de Saint-Joseph-de-la-Rive ne pourra plus compter sur les deux postes qui lui étaient jusqu’alors échus.
