La zone de libre expression commence à se remplir

Article écrit en collaboration avec Myriam Boulianne
Déjà, vers 9 h 30 ce matin, plusieurs personnes étaient sur place dans la « zone de libre expression » à côté du Musée de Charlevoix pour lancer des messages aux grands dirigeants des membres du G7.

Quatre personnes d’origine ukrainienne venues de la ville de Québec et représentant le Groupe Ukrainien sont venues demander la libération du prisonnier ukrainien, Oleg Sentsov, qui avait critiqué les politiques du Président de la Russie, Vladimir Poutine. Les quatre manifestants dénoncent vivement le gouvernement de Poutine, et espèrent que les dirigeants du G7 feront pression sur celui-ci afin qu’il libère M. Sentsov. Toutefois, ces manifestants ne se positionnent pas contre le G7. L’un deux, Volodymyr Levchenko, est positif : « Ce sont les grandes puissances qui se rencontrent pour prendre des décisions et gérer les conflits ».
 
De son côté, Martine Gagné, une résidente de Saint-Urbain, est venue utiliser l’espace laissé aux citoyens pour s’exprimer pour porter différents messages.
Elle est d’abord venue porter une lettre hier au premier ministre du Canada portant sur trois revendications, soit terminer le dossier sur les femmes autochtones, travailler d’avantage à remplacer les énergies fossiles par des énergies vertes et de mettre dans les écoles un programme d’éducation à la paix.
La lettre a été laissée dans les grillages de l’espace de libre expression. Selon, Mme Gagné, les policiers en auraient pris possession par la suite.
Aujourd’hui, toujours à l’espace de libre expression, Mme Gagné fera la lecture publique du livre qu’elle a écrit « Mes Sentiments et mes besoins à moi » qui parle de paix et de communication verbale non violente.
 Trois autres manifestants de « Save Korea Alliance Canada » étaient en route pour la « zone de libre expression » lorsque vos journalistes les ont croisés sur la rue Richelieu à La Malbaie. Venus de Toronto, ils désirent mettre en garde le Président des États-Unis, Donald Trump, de sa prochaine visite avec le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-Un. Ces manifestants dénoncent le régime autoritaire de ce dernier et les multiples violations des droits de la personne qui ont lieu en Corée du Nord.