Zec des Martres: une offre de services élargie… De beaucoup

Par Gilles Fiset 7:03 AM - 26 mai 2018
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Harold Castonguay, photo d’archives

Suite aux différentes subventions octroyées par le ministère, la zec des Martres se refera une beauté et proposera de nombreuses activités de plein air en plus de la chasse et de la pêche… À longueur d’année.
Par Gilles Fiset
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a octroyé 24,5 millions de dollars dernièrement aux quelques 63 zecs de la province pour la réalisation de projets et l’amélioration de leurs infrastructures, de leurs chemins forestiers et la protection de la faune. 15 millions sont donnés cette année et le reste sera échelonné sur six ans.
Une chance inouïe donc pour la zec des Martres, située non loin de Saint-Urbain, de profiter de ce coup de pouce pour se refaire une beauté et même d’élargir son offre de services. « On commence à monter des projets pour défricher des sentiers pédestres et des pistes de vélo de montagne que nos usagées pourront emprunter durant l’été. Idéalement cependant, on vise d’ouvrir toute l’année en proposant de la raquette, du ski de fond, de la pêche sur glace et du fatbike », affirme le président du conseil d’administration de la zec des Martres, Harold Castonguay.
Pour opérer durant les quatre saisons, un nouveau poste d’accueil sera construit. « Il faudra être capable de recevoir les gens convenablement en été comme en hiver. Le poste d’accueil actuel n’a pas de solage, pas d’isolation pour l’hiver et il n’y a plus d’eau courante à l’automne », explique M. Castonguay en ajoutant qu’il s’apprête déjà à rencontrer une firme en construction pour le nouvel aménagement.
Cette réorientation de l’offre de services était rendue nécessaire pour rajeunir la clientèle, surtout que désormais, grâce à de nouvelles mesures du ministère, l’accès aux zecs est désormais gratuit pour les jeunes de moins de 18 ans. « C’est bon pour la relève. Ce que l’on veut créer c’est l’habitude auprès des jeunes de venir sur ces territoires-là, les découvrir, car les zecs sont des territoires publics et non des clubs privés. Quand ils vont avoir pris l’habitude de venir étant jeune, ils vont revenir une fois adultes », expose Harold Castonguay. « Les jeunes aujourd’hui, ce n’est pas juste la chasse et la pêche qui les intéressent. Il faut rendre le territoire plus attirant et avec ce que l’on va leur proposer, ils vont pouvoir faire plein d’activités sur un même territoire. C’est la seule façon selon moi de garantir une relève, il faut se faire connaître », ajoute-t-il.
Les dirigeants de la zec pensent déjà approcher des écoles pour leur proposer des journées d’activités. « Les profs peuvent emmener leurs élèves et il n’y a que le prof qui paie, donc il n’y aura presque pas de frais », précise M. Castonguay.
 

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