Ultime demande au ministre Proulx et à la CSDC

Par Dave Kidd 3:21 PM - 24 octobre 2016
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Le MAC a réuni ses partenaires cet après-midi.

Le Musée d’art contemporain (MAC) de Baie-Saint-Paul et ses partenaires demandent au ministre de l’Éducation et à la Commission scolaire de Charlevoix (CSDC) « d’intervenir en faveur de la communauté » et d’accepter l’offre de gré à gré présentée par le MAC.
« Nous en appelons au dialogue. Les parties concernées doivent discuter », dit Mathieu Simard, président du conseil du Musée d’art contemporain qui a offert 350 000$ pour l’école Thomas –Tremblay après la clôture d’une vente publique.
En entrevue, il n’a pas rejeté l’option de faire une offre à Michel Villeneuve qui a présenté la plus haute soumission pour le bâtiment. « Toutes les options sont sur la table. Il faut que le ministre autorise la vente. Ensuite, on verra si un plan B est nécessaire », dit-il.
Le MAC compte sur plusieurs appuis. La Ville de Baie-Saint-Paul, la Chambre de commerce, la Fondation Françoise-Labbé et le Festif! ont unis leurs voix pour cette ultime démarche auprès du ministre
Robert Labbé, ex-directeur général de la Commission scolaire de Charlevoix et parlant au nom de la Fondation Françoise-Labbé, a indiqué « que la CSDC peut toujours refuser, sans craindre un recours légal, la plus haute proposition reçue comme il est spécifié dans l’appel d’offres». Il a aussi signalé que c’était la 5e vente d’une école réalisée par la Commission scolaire de Charlevoix depuis le début des années 1980.
Julien Dufour, président de la Chambre de commerce, est « déçu de la façon dont le dossier a été traité par la Commission scolaire de Charlevoix ». Il s’attendait à « un retour d’ascenseur » après l’appui donné par son organisme alors que la CSDC se battait pour conserver son autonomie dans le dossier de la réforme des commissions scolaires.  « Monsieur le ministre, je suis porte-parole de 300 gens d’affaires.  On reconnait l’importance des retombées du MAC et du Festif! . Convoquez les parties pour régler le dossier », a aussi dit Julien Dufour.
Le maire de Baie-Saint-Paul,  Jean Fortin, a mentionné que même « si la Ville a été discrète, il n’en demeure pas moins qu’elle appuie le Musée ».
Il a rappelé l’importance du site pour Baie-Saint-Paul et Charlevoix. « L’impact du Musée et du Festif! est important. Le modèle de développement basé sur la collaboration a fait ses preuves. Il faut le conserver », dit-il aussi.
Le maire Fortin a poursuivi en invitant «  le ministre à reconsidérer sa décision. Ce ne serait pas la fin du monde puisque c’est le développement de la ville et d’une partie de la région dont il est question ».
Clément Turgeon, directeur général du Festif! , plaide lui aussi en faveur d’une vente au Musée d’art contemporain. Il a déjà parlé avec Michel Villeneuve, mais il n’a reçu aucune garantie à long terme pour la présentation du festival . Le Festif ! a lancé une pétition qui a recueilli 2 500 signatures
Michel Villeneuve n’avait pas retourné l’appel du journal pour discuter de la transaction à intervenir. Le secteur où est située l’ancienne école se retrouve zoné institutionnel. Le maire Fortin a indiqué qu’il n’est pas dans les intentions de la Ville de le modifier.
 

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