Triathlon de Charlevoix: une gestion privée?

Par Gilles Fiset 1:31 PM - 1 juin 2018
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Photo d’archives

Avec la démission de Nicole Lefrançois comme présidente du Triathlon de Charlevoix (voir autre texte), des clubs sportifs privés de Québec ont approché le nouveau président pour prendre en charge l’événement. Une éventualité qu’il a refusée… Pour l’instant.
Le successeur de Nicole Lefrançois à la tête du Triathlon de Charlevoix, Stéphane Charest, ne pense pas que l’événement phare de Saint-Aimé-des-Lacs sera géré par une firme privée sous peu. « C’est embêtant de donner le mandat de l’organisation du Triathlon à quelqu’un de l’extérieur. Quand tu fais ce genre de chose, tu changes la dynamique d’un événement. Le Triathlon de Charlevoix revient chaque année grâce au travail d’un grand nombre de bénévoles. Est-ce que les gens vont encore accepter de donner de leur temps pour un événement qui peut permettre à un organisme privé de faire des profits », affirme-t-il.
Cependant, l’idée n’est pas complètement rejetée. Le comité organisateur devra s’y résoudre advenant le cas, peu probable pour l’instant, d’un manque de personnel pour prendre en charge le déroulement de l’événement, révèle le nouveau président.
Plus de mandats
Le comité travaille actuellement sur une autre éventualité, beaucoup plus intéressante pour assurer la pérennité de l’événement, si le besoin se fait sentir. « Il se peut que l’on donne davantage de mandats précis à des individus ou des entreprises, comme celui des communications par exemple pour libérer nos bénévoles », révèle M. Charest en donnant un exemple de ce qui se fait déjà. « Avant, c’était des volontaires qui installaient les clôtures de sécurité sur le terrain et c’était tout un travail qui demandait beaucoup d’effort. Maintenant, on paie pour les faire installer ».
Depuis deux ans d’ailleurs, les responsables du Triathlon de Charlevoix ont commencé à décortiquer leur événement, tâche par tâche, pour mesurer le travail à accomplir. Une façon de se doter d’une référence pour mieux répartir la besogne, mais aussi pour aller en appel d’offres, si besoin est.
 
 
 

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