OBuro: nouvel espace de travail collaboratif aux Espaces Saint-Etienne

Par Emelie Bernier 12:55 PM - 19 octobre 2017
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Amélie Beaulne et Audrée Bélanger sont les instigatrices d’OBuro, espace d’affaires collaboratif.

Amélie Beaulne de Rorkäal Design, et Audrée Bélanger, d’AB-com, sont à l’origine de ce projet novateur qui prend ses aises au cœur des Espaces Saint-Etienne. Les deux jeunes entrepreneurs, travailleuses autonomes, rêvaient d’un espace de « coworking » comme on en voit de plus en plus dans les centres urbains, mais aussi en région.
« OBuro, c’est un endroit qu’on souhaite de partage, de réseautage, de contact, de créativité, autant en affaires qu’en entrepreneuriat que dans différents types de commerces ou entreprises. Le but est de créer un endroit où il se passe quelques chose, où il y a une énergie, et un désir de succès d’évolution et d’aller plus loin ensemble, tout en restant ici! On vise quelque chose comme une grande agence freestyle », explique Audrée Bélanger.
Sa comparse ajoute que l’objectif est « d’avoir un endroit où faire des projets qui fonctionnent ». « On pense qu’on peut mettre de l’avant nos forces, travailler ensemble pour être plus forts et pour que les contrats puissent rester ici, en région, parce qu’on est capable d’y répondre parce qu’on a un endroit pour le faire et un bassin de collaborateurs », poursuit-elle.
Travail autonome rime souvent avec travail en solo et elle apprécie le contact de ses pairs. «On peut donner notre opinion sur le travail de l’autre, demander des conseils… Les projets évoluent souvent plus vite comme ça. C’est plus stimulant de venir travailler ici en tant que travailleur autonome : tu as du feedback, des interactions. Ça donne une impulsion, ça permet de débloquer quand ça bloque! »
Mais les deux femmes tiennent à préciser que l’endroit est ouvert à tous, de l’étudiant qui cherche un endroit où rédiger sa maîtrise jusqu’au maire sortant, qui y a établi son bureau de campagne. « Mais n’importe qui qui n’a pas besoin de notre avis peut aussi venir ici » rigole Audrée Bélanger.
La phase I de OBuro propose 8 espaces de travail indépendants, une petite salle de travail privée et une grande table de conférence. Les services offerts sur place sont variés, du café à la photocopieuse en passant par le transfert téléphonique à partir de la ligne d’OBuro, l’internet et plus encore. Les gens qui souhaitent mettre de l’avant leur entreprise par le biais des écrans et du forfait L’Allumé peuvent contacter la petite équipe d’OBuro. « Il passe ici 30 000 voitures par jour, c’est une très belle visibilité », explique Amélie Beaulne.
Les locaux font actuellement 1000 pieds carrés, mais pourraient s’étendre lors du départ du G7. «En bas, c’est beaucoup plus large et on aimerait y créer vraiment un espace d’affaires, louer des bureaux fermés, des gens de plusieurs types de milieux des affaires. Présentement, on est en projet pilote et on invite les gens qui ont des besoins différents à nous contacter pour exprimer leurs besoins », lancent les deux jeunes femmes dont les têtes fourmillent visiblement d’idées.
Déjà, quelques locataires ont adopté OBuro, dont le maire de La Malbaie. «Un maire en poste dans le temps des élections peut mettre ses équipes un peu mal è l’aise, je ne veux pas d’apparence de conflit ave les employés, j’ai préféré sortir et quelle meilleure place qu’OBuro. On a beaucoup collaboré avec M. Poirier, c’est un de beaux projets qu’on a réalisé dans les 4 ans de mandat qu’on vient de faire. C’est nouveau, c’est moderne, c’est une nouvelle vitalité au centre-ville. Il se passe quelque chose et ça correspond à ma vision. Ça lève, mais ce n’est pas terminé », commente le maire sortant.
OBuro fait son nom petit à petit. « Beaucoup de gens qui démontrent de l’intérêt. On rencontre nos clients ici, ça commence à faire jaser. On s’attendait à un départ lent, c’est un concept nouveau, mais je pense qu’on aura une base solide pour travailler sur le long terme. On veut que les gens se sentent bien et aiment venir travailler ici. On veut devenir une plaque tournante à La Malbaie », conclut Audrée Bélanger.
Oburocharlevoix.com

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