« Michel, c’est l’homme de la situation »

Par Eric Maltais 11:37 AM - 27 septembre 2017
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Michel Couturier en compagnie des membres de son équipe de campagne

Appelé à discourir lors du lancement de la campagne électorale du maire sortant Michel Couturier la semaine dernière, le conseiller Gaston Lavoie ne s’est pas gêné pour lancer : « Avec son amour des gens et son écoute, Michel, c’est encore l’homme de la situation ».
Rappelant le fait que le manque d’expérience de Michel Couturier en politique municipale ait été compensé par ses présidences à la Chambre de commerce, à l’ancienne Sidac, au conseil d’administration du Centre hospitalier Saint-Joseph de La Malbaie et au Mont Grand-Fonds, M. Lavoie a ajouté : « Je veux que La Malbaie soit “Wow!” dans quatre ans. Avec la façon dont il a géré les réunions et les périodes de questions, avec sa vision en regard au développement économique, le dossier du centre-ville et les pertes d’emplois, malgré tout, il a su réorganiser l’hôtel de ville et remettre la ville sur les rails ».
Le maire a par la suite pris la parole, sous une salve d’applaudissements, dans un Resto-Pub Belles & Bum rempli de partisans : « Quand je suis arrivé, il y avait de la chicane, pas de plan de développement et la décroissance, en plus des employés à couteaux tirés avec la ville. Nous avons investi dans Grand-Fonds, on a travaillé avec la Société de développement commercial du centre-ville et on aura signé trois conventions collectives ».

Au sujet des finances, il précise que la dette a été réduite de 3,5 M $, que le budget d’opérations a subi une cure d’amaigrissement de 1,1 M $ et que la Ville paie maintenant une partie des projets qu’elle mène à bien à même ces fonds de roulement, tout en ayant 3 M $ en banque au surplus non affecté.

Dans son bilan, il parle de près d’un million d’investissements au centre-ville, des consultations publiques pour justifier que son conseil soit à l’écoute des gens et des travaux à la marina de Cap-à-l’Aigle, qu’il qualifie de joyau, en plus des développements à Pointe-au-Pic pour relancer l’action au quai lorsque le litige devant les tribunaux sera réglé. Il table en plus sur les infrastructures refaites à Saint-Fidèle.
Il a avoué être dans l’attente des actions du ministère des Transports dans le dossier du parc Pélican, tout en lançant que près de 50 M $ auront été investis ou le seront par l’entreprise privée sur le territoire de La Malbaie, notamment avec le projet des Bâtisseurs, du Casino, du Petit Manoir du Casino, de Pétro-Canada, des Espaces Saint-Étienne, qui ouvrent leurs portes avec des bureaux de travail pour les travailleurs autonomes.
« C’est un signal positif d’un développement cohérent. La Malbaie doit prendre sa place en regard à la politique en région et jouer son rôle de leader dans Charlevoix. J’ai besoin d’un mandat très fort, un signal que la population est derrière moi pour mener à bien les dossiers du quai de Pointe-au-Pic, de l’aménagement du Havre à Pointe-au-Pic, du centre-ville de La Malbaie et de l’hôpital, où je vois un glissement des services », a-t-il lancé auprès de ses supporteurs.
Pourquoi faire de la politique ?
Le maire Couturier a aussi lancé un avertissement au sujet des candidats qui ont l’intention de se lancer dans l’arène politique, sans identifier personne : « Demandez-vous c’est quoi le fondement de quelqu’un qui s’inscrit sur la liste électorale. La chicane, ce n’est bon pour personne. Regardez ce qui se passe à Rivière-du-Loup et Saint-Augustin-de-Desmaures. Je vous demande de mettre votre “X” pour les gens qui seront là pour les bonnes raisons. L’unité évite la confusion », a-t-il conclu, avant de prendre son bain de foule.
Tous les conseillers actuellement en poste étaient aux premières loges de ce lancement, tout comme les Annick Perron, SDC, Alain Goulet, Mont Grand-Fonds, en plus des candidats de Saint-Fidèle / Cap-à l’Aigle, qui devraient faire la lutte à Gilles Savard, soit René Tremblay et Michel Babineau.

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