L'école Thomas-Tremblay vendue!

Par Eric Maltais 9:18 PM - 12 septembre 2017
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Gilles Charest et Mathieu Simard, membres du conseil d’administration du MAC.

 
Le Musée d’art contemporain (MAC) de Baie-Saint-Paul a déposé une offre d’achat au montant de 320 000 $ pour se porter acquéreur de l’École Thomas-Tremblay. Cette proposition a été faite ce matin, le 12 septembre, auprès du président du conseil des commissaires Pierre Girard, et acceptée en soirée lors de la présentation au conseil des commissaires.
Pour démontrer le sérieux de la démarche, le président du Musée Mathieu Simard, s’est présenté en soirée à l’assemblée régulière du conseil des commissaires. Il a pris la parole lors de la première période de question afin de dire aux commissaires qu’il croyait cette démarche franche, que cette transaction permettrait une saine utilisation de ce bien public.
Les commissaires ont par la suite tenu un huis clos, puis voté à sept contre trois en faveur de l’acceptation de la vente, à la suite d’un vote secret demandé par la commissaire Stéphanie Marineau.
Questionné au sujet de cette décision, M. Simard s’est dit heureux du dénouement, mais réservé dans ces commentaires. « Nous éviterons les déclarations tant que le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx n’aura pas autorisé la transaction. C’est une nouvelle étape que nous avons franchie. Nous avons eu des discussions franches et directes avec M. Girard. Toutes les personnes impliquées dans le dossier ont été de bonne foi ».
Quant à savoir s’il trouvait dommage que la proposition de 2016 ait été refusée, alors que 350 000 $ se retrouvaient sur la table, M. Simard a confessé que «j’ai toujours pensé que rien n’arrive pour rien ». Le Musée doit maintenant compléter son financement. À cet égard, M. Simard n’a pas voulu émettre de commentaires.
Absent, le président Girard n’a pu commenter le dossier. L’assemblée était présidée par Michel Boulianne, vice-président.
Il faut se rappeler qu’aucun revenu ne figure dans les états financiers de la présente année scolaire, contrairement à la dernière année. Aussi dans ce dossier, puisqu’il s’agit d’une entente de gré à gré, la Commission scolaire a besoin de l’aval du ministre au sujet de la valeur nominale de l’entente.

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