Bords d’eaux, selon Elizabeth Maunsell

Par Eric Maltais 3:59 PM - 9 mai 2017
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Australienne d’origine, Elizabeth Maunsell présente des clichés vraiment différents de ce que nous percevons sur le bords des lacs et rivières au Québec, autant par les couleurs que les formes, avec Bords d’eaux. Sa démarche artistique est exposée sur les murs de l’Espace culturel de la bibliothèque de La Malbaie jusqu’au 11 juin.
Elle photographie avec ses sens, par sa vision des couleurs, par les odeurs qu’elle sent en parcourant les plages de l’Australie, du Québec et d’ailleurs dans le monde. Son parcours professionnel surprend. Née en 1950 en Australie, elle vient au Canada pour une première fois en 1954, mais y établira ses pénates en 1976 au Québec. Surprenant, puisqu’elle a fait des études à Toronto en sociologie dès 1972, puis à Québec en épidémiologie.
En photographie, elle se dit autodidacte. Sa passion la motivera sur le tard à suivre des ateliers sur le sujet au Maine Media College avec un maître imprimeur en photographie digitale. Ses œuvres sont d’une qualité exceptionnelle et la précision sur le sujet frappe l’œil. Depuis 2014, elle réside à Saint-Fidèle en compagnie de son conjoint, partenaire originaire de la Mauricie qu’elle a connu à Toronto lors de ses études dans la métropole canadienne.

Elle présente des photographies toutes prises en bordure de la mer, d’un lac ou d’un fleuve. L’Australie, qu’elle se plaît à redécouvrir, car elle se sent quelque part séparée de son pays, l’inspire profondément dans ses sujets.

Mme Maunsell veut, par le regard des visiteurs, « stimuler l’appréciation pour la beauté des choses, grandes et petites, parfois ordinaires et parfois inusitées, qui nous entourent mais que nous ne prenons pas toujours le temps de voir ».
« J’espère que les photographies augmenteront la curiosité de ceux et celles qui les verront ainsi que leur sentiment d’émerveillement à l’égard des couleurs, des formes et des textures qui enrichissent nos vies », écrit-elle pour présenter Bords d’eaux.
Ce titre d’exposition, dit-elle, est choisi pour attirer l’attention sur le fil conducteur des photographies. Bien que l’eau ne soit pas toujours visible, il faut savoir que toutes les photos ont été prises en lien avec cette ressource.
 

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