L’histoire géologique de Charlevoix vue par des scientifiques (reportage 1 de 4)

Par Eric Maltais 17 juin 2016
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Des chercheurs de l’Agence spatiale canadienne Paul Paradis, astronome, et Robert St-Jean, géologue, ont été guidés par  Pierre Verpaelst de l’Observatoire de Charlevoix afin de visiter différents sites du géoparc de Charlevoix dans le but avoué de les intéresser à la concrétisation de leur projet : une reconnaissance mondiale menant à la construction d’un musée scientifique portant le nom de Pavillon Hubert Reeves.

Très satisfaits de leur passage, les chercheurs ont parlé d’un site unique au monde autant par la conservation des caractéristiques de l’impact que par leur accessibilité. Dans une série de quatre reportages, le vidéaste Claude Boulet nous transmet les commentaires des experts au sujet de l’onde de choc de l’explosion météoritique sur les parois rocheuses de Pointe-au-Pic, à seulement quelques mètres du lieu où serait érigé le Pavillon portant le nom du célèbre astrophysicien.

Au préalable, les scientifiques avaient visité les collections de roches étalées dans l’ex-Club House du Club de golf du Manoir Richelieu, où logent les guides de l’Astroblème de Charlevoix en période estivale. Sur le Chemin du havre, il est possible d’y voir le rebroussement des strates de calcaire avec une vue sur certains fossiles.

Puis à proximité, des marmites créées à des ères différentes, se superposant dans le roc il y a plus de 400 millions d’années. Pour Pierre Valpaelst, il s’agit d’un épisode catastrophique majeur présentant un choc des structures tellement violent qu’il est impensable de s’imaginer l’effet que cela aurait pu donner s’il avait été possible d’y assister.

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