La Malbaie garde le même dépôt à neige

Afin de satisfaire aux demandes des citoyens du boulevard Kane de régler le problème des multiples transports des camions pour le déneigement, Ville de La Malbaie a analysé pas moins de huit terrains potentiels au cours des dernières semaines. La conclusion : aucun n’est acceptable!

Dans les faits, le seul site conforme et opérationnel correspondant aux exigences du ministère de l’Environnement demeure celui utilisé à ce jour à l’extrémité du boulevard  Kane. Appelé à expliquer cette situation, le conseiller du secteur Normand Tremblay et le maire Michel Couturier ont donc confirmé que le dépôt à neige pour l’hiver prochain restera le même, mais les règles changeront. Les membres du conseil se sont entendus à ce sujet.

Ainsi, seulement les transporteurs engagés par la Ville pour ses opérations de déneigement auront le droit d’aller sur ce site. C’est donc dire que tous les entrepreneurs privés devront se trouver un endroit pour déposer leurs neiges usées amassées sur les sites commerciaux. De plus, une lettre sera expédiée au ministère des Transports afin que celui-ci déniche un site pour déposer ses neiges usées. Par le fait même, la Ville pense éliminer jusqu’à 50% des transports. Une analyse exhaustive de la situation suivra au printemps.

De plus, dans la mesure où il sera possible d’effectuer des travaux à des heures bien particulières et de fixer une nouvelle limite de vitesse de passage pour les camionneurs, la Ville se propose d’agir afin de satisfaire ces contribuables.

« La Malbaie se situe dans une vallée dans laquelle coule une rivière. Il est extrêmement difficile de trouver un lieu qui satisfasse à toutes les exigences. C’est parfois accidenté, parfois zoné agricole ou autres. Bref, tous nos sites sont refusés ou leur superficie devient insuffisante en considérant la partie que nous pourrions exploiter», explique M. Tremblay, en rapport avec le prix d’acquisition.

Ce dernier ajoute que les camionneurs devront aussi équiper leur camion d’amortisseurs de bruit à l’arrière de la benne basculante en vue de l’hiver prochain s’ils désirent obtenir des contrats. « Nous ferons tout pour améliorer les conditions de vie des résidents », a-t-il conclu. Le problème des neiges usées s’amplifie dans le fait qu’elles contiennent du calcium, de l’huile, du gravier, bref, un ensemble de matières exigeant un contrôle sévère.

Le maire Couturier va plus loin, affirmant que la Ville ne peut acheter un terrain qui présenterait un faible potentiel d’utilisation, ce qui deviendrait un mauvais placement pour les contribuables. « On n’a pas de 500 000$ à lancer par les fenêtres à La Malbaie. Tout doit être fait minutieusement et calculé ».

Écocentre

La Ville devait aussi fermer l’écocentre situé dans ce secteur à la fin septembre. Cependant, en considérant les travaux majeurs qui s’amorceront bientôt avec le prolongement du boulevard Kane, la Ville revoit la possibilité de s’équiper d’un écocentre sécuritaire, bien contrôlé sur ce terrain qui lui appartient. La MRC s’occupe de la gestion des matières et il y a lieu de voir comment pourrait se définir un nouvel aménagement. En considérant que le développement domiciliaire dans ce secteur sera protégé par un mur anti-bruit, une réflexion s’impose à l’hôtel-de-ville.