Les jeunes trouvent ça « cool, faire partie du service incendie de Gaspé »

Par Dave Kidd 4:30 PM - 16 mai 2024
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La 9e journée de l’enquête publique de la coroner Me Andrée Kronstöm s’est terminée avec des représentants de l’Union des municipalités du Québec.

« C’est cool, faire partie du service incendie de Gaspé ». C’est ce que le maire de l’endroit et président ex officio de l’Union des municipalités du Québec a exprimé à l’enquête publique de la coroner Me Andrée Kronström.

Daniel Côté a lancé cette phrase alors qu’il expliquait le succès du recrutement de son service de sécurité incendie qui compte 100 membres. « Ça n’a pas toujours été comme ça. Nous sommes passés près de ne plus pouvoir respecter les exigences du schéma de couverture de risques en sécurité incendie. Puis, les jeunes ont découvert un engouement. Le goût d’aider son prochain est fort. De jeunes familles sont arrivées. Ça n’a pas nui », dit celui qui est aussi pompier volontaire depuis 12 ans.

Il a également mentionné que son service dispose des équipements et de la spécialité de sauvetage nautique. « On peut compter sur une embarcation de la Garde côtière auxiliaire qui est formée de membres du service incendie. Ils sont bénévoles pour la Garde côtière. Gaspé possède d’ailleurs un aéroglisseur », ajoute le maire de l’endroit.

Sur le projet de loi 50 sur la sécurité civile, Yves Létourneau, conseiller stratégique de l’UMQ, et Daniel Côté ont dit apprécier la souplesse qui pourrait se retrouver dans la future loi concernant « la possibilité d’adapter la façon de réaliser le plan de gestion de risques en sécurité civile avec différentes ententes locales. Dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre et dans celui où les petites municipalités n’ont pas les ressources suffisantes, c’est intéressant », ont-ils témoigné.

Sur les services incendie, Daniel Côté admet lui aussi que le nombre est « élevé » au Québec et que cela est « un enjeu important ». Il mentionne que de « partager les ressources en respectant l’autonomie » est la chose à faire.

L’enquête publique en sera à sa dernière journée du volet des recommandations demain 17 mai. La mairesse de Saint-Urbain, Claudette Simard, et le directeur général de l’endroit, Martin Guérin, seront de nouveau entendus.

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