L’ouverture du service de garde éducatif en milieu communautaire de Saint-Urbain, d’abord prévue à la mi-avril, est retardée à une date inconnue. Des entrevues sont en cours pour dénicher le ou les responsables, mais on ignore encore qui prendra les rênes du service et quand celui-ci accueillera sa jeune clientèle.
Mélanie McKenzie, directrice du bureau coordonnateur du Centre de la Petite Enfance (CPE) Du soleil à la lune, n’a pas de réponse à donner aux parents qui attendent impatiemment l’ouverture du service de garde.

« Si on a une seule personne, le service pourra accueillir 6 enfants. S’il y en a deux qui travaillent ensemble, ils pourront en accueillir 9 ou 12. Ce sera aux personnes responsables de gérer les inscriptions, leur nombre, selon leurs critères, selon les mêmes principes qu’un service de garde en milieu familial », précise Mme McKenzie.
Pour des raisons d’assurance, le service ne pourra accueillir plus de 12 enfants.
Plusieurs parents de Saint-Urbain attendent avec impatience l’ouverture du service, confirme la mairesse Claudette Simard. « Les familles qui attendent, elles sont déçues! On est prêt, on a fait une cuisine, c’est un local magnifique! Pour l’instant, on vise six places, mais tant mieux si on a deux personnes et qu’on peut en offrir plus. J’ai très hâte que ça se concrétise! », indique Mme Simard.
Le partenariat entre le CPE et la municipalité est « excellent », selon les deux parties.

Le ou les responsables loueront le local à peu de frais à la municipalité et seront autonomes. Ne manquent que le ou les candidats pour opérer le service. « On est en processus d’entrevues et de reconnaissance. En tant que bureau coordonnateur, on doit reconnaître quelqu’un au titre de responsable. Certaines formations sont obligatoires », précise Mme Mckenzie.
Elle invite les personnes intéressées à postuler en contactant le CPE. « On est encore ouvert aux candidatures, si quelqu’un lit ceci et veut postuler! Aux familles, je dis de ne pas se décourager. Il y a de l’espoir. La seule donnée inconnue, c’est le temps », lance-t-elle.
Il ne reste qu’un an à la période accordée par le ministère de la Famille au projet pilote, mais ce délai devrait être prolongé, rassure Mme McKenzie. « Le ministère ne devrait pas pouvoir mettre la hache là-dedans même si on arrive au bout des trois ans du projet pilote. On pense que ce sera reconduit », conclut-elle.
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