Les travaux d’accès au quai de Baie-des-Rochers débutent la semaine prochaine

Par Jean-Baptiste Levêque 4:01 PM - 10 mai 2024
Temps de lecture :

Le quai de Baie-des-Rochers sera de nouveau accessible à pied. Photos archives

Le chemin de la Mer, menant au quai de Baie-des-Rochers, devrait être de nouveau accessible aux alentours du 25 mai. Les travaux réalisés par la Municipalité de Saint-Siméon débutent cette semaine et devraient coûter jusqu’à 25 000 $.

Rappelons que l’accès au chemin était interdit depuis août 2023, suite à un éboulis de roches et de graviers causé par de fortes pluies.

La Municipalité a dû attendre la fonte des neiges avant de pouvoir faire venir un consultant pour valider « les travaux minimums assurables au niveau civique. Il fallait qu’il constate les problématiques de décrochage de terrains », explique le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay.

Les conditions étant maintenant connues, les travaux coordonnés par l’équipe des travaux publics commenceront par d’abattage d’arbres sur le haut de la colline et la pose de murets de béton de type Jersey. Sans avoir encore de chiffre précis, le maire Tremblay estime que les coûts pourraient « aller jusqu’à 25 000 $ ».

Un éboulis survenu en août 2023 a forcé la fermeture du chemin de la Mer. Photo courtoisie

Parce que cette dépense n’était « pas prévue », la municipalité cherche à obtenir du financement des gouvernements. La situation du chemin de la Mer, qui aboutit à quelques résidences secondaires inaccessibles l’hiver, est particulière et ne coche pas les cases habituelles des ministères. « On n’a pas de financement parce que justement il n’y a pas de résidence permanente dans ce secteur-là », déplore Sylvain Tremblay.

Saint-Siméon se tourne donc vers un nouveau programme fédéral, le Fonds pour dommages à l’environnement, auquel ce type de travaux est éligible, même s’ils sont déjà commencés.

Le maire qualifie les travaux de « temporaires » car le chemin ne sera pas « carrossable en tout temps. Surtout l’été, les quelque propriétaires pourront stationner pour avoir accès aux chalets, mais les touristes pourraient à la limite y aller à pied ».

Pour le moment cette voie doit être considérée comme un chemin forestier davantage que comme une route, selon Sylvain Tremblay.

Partager cet article