Plan d’action de développement durable: faire de Baie-Saint-Paul une ville encore plus résiliente
Le dg Gilles Gagnon, le maire Michaël Pilote et la directrice des Communications et du développement durable Luce-Ann Tremblay, fiers du nouveau plan d’action de développement durable de la Ville de Baie-Saint-Paul.
Retardé de plus d’un an notamment en raison des importantes inondations qui ont mobilisé les forces de la municipalité durant des mois en 2023, le dépôt du 4e plan d’action de développement durable de la Ville de Baie-Saint-Paul est maintenant chose faite.
« On a eu d’autres priorités à travailler, mais on est revenu en grande force. Baie-Saint-Paul est une ville résiliente! », salue son maire, Michaël Pilote. Il est fier de la participation citoyenne qui a fourni une grande partie de la matière première du plan d’action.
«Les gens se sont impliqués, ils ont participé en grand nombre aux consultations publiques. Nos jeunes amis du primaire, du secondaire, se sont impliqués eux aussi. C’était beau à voir », rappelle le maire.
Étonnamment, les citoyens consultés en avril 2023 avaient mis beaucoup d’emphase sur l’adaptation aux impacts de changements climatiques, notamment à l’érosion et aux risques d’inondation.
Mai 2023 a donné raison à leurs inquiétudes et orienté plusieurs des 55 actions inscrites au plan.
« On a des mesures contre les catastrophes naturelles dans notre plan », résume le maire. La Ville a d’ores et déjà fait l’embauche d’une ressource, le consultant Philippe Bourdon.
«Il dispose de connaissances scientifiques, des connaissances techniques qu’on n’avait pas. Là, on a quelqu’un avec nous qui peut recenser colliger, faire des liens avec d’autres scientifiques, mener des études sur nos différents cours d’eau… », poursuit le maire.
L’approche se veut la plus globale possible. « On a vu ce qui s’est passer, il fallait penser à l’ensemble du bassin versant, faire une meilleure analyse pour avoir une meilleure compréhension. Si on pense globablement, on risque de se donner des conditions gagnantes », indique le maire. Il souhaite rassurer les résidents de tous les secteurs à risque de la Ville.
« On veut être résilient en s’immunisant, non seulement pour Ménard et Saint- Joseph, mais aussi St-Pierre, Morin, Saint-Placide… On va analyser le ruisseau des Mares, le ruisseau Michel… Non, le risque zéro n’existe pas, mais on veut un risque contrôlé et s’adapter aux situations météos. C’est un investissement à long terme», conclut le maire.
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