L’unité 26 de Cap-à-l’Aigle de la Garde côtière auxiliaire canadienne lance une campagne pour financer un nouveau bateau corporatif de recherche et sauvetage. L’objectif est d’amasser 30 000 $ annuellement.
Dès ce printemps, un nouveau bateau de recherche et sauvetage sera dédié à cette unité régionale formée uniquement de bénévoles. Jusqu’ici, l’équipe de 16 personnes dépendait de deux embarcations privées, qui pourraient du jour au lendemain ne plus être disponibles.
« On a déjà vu des unités disparaitre à cause de ça. La Garde côtière canadienne voyait Charlevoix comme une possible unité corporative, considérant le dynamisme de ses membres conjugués à sa capacité d’amasser des fonds et de répondre à 100 % des missions de recherche et sauvetage », explique François Désy, commandant de l’unité 26.
Ce nouveau statut permet à l’unité de Cap-à-l’Aigle d’être mieux structurée, d’offrir une garde 24/7 et de chercher du financement pour avoir un bateau permanent.
Le bateau corporatif, d’une valeur estimée entre 350 000 $ et 400 000 $, est offert par la Garde côtière canadienne. D’une longueur de 25 pieds, il provient de l’Institut Maurice-Lamontagne, un centre de recherche de Pêches et Océans Canada.
Ce sont les frais d’opération qui justifient le besoin de soutien financier de l’unité 26, qui doit entièrement les assumer. On parle de frais de quaiage, d’hivernement, d’achat d’un nouveau moteur et de son entretien, d’accessoires de sécurité, etc. « On paye nos chemises de nos poches! », lance avec le sourire Claude Bergeron, membre de l’unité 26.
La campagne de financement est donc officiellement lancée et sollicite entreprises, organismes et citoyens. Plusieurs partenaires publics et privés se sont engagés et ont permis d’amasser déjà environ 10 000 $ en précampagne.
Pour faire un don, rendez-vous ici et choisir Unité 26 Cap-à-l’Aigle.
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