(Mise à jour 15h14) Le frère de la victime témoigne au procès d’Éric Levasseur

Par Dave Kidd 2:00 PM - 20 février 2024
Temps de lecture :

Me Jean-Sébastien Lebel mène la poursuite

Les deux derniers témoins de la Couronne ont été entendus au procès d’Éric Levasseur, accusé du meurtre de Carolyne Labonté.

Le frère de la victime, Martin Labonté, a été le premier appelé à la barre. Il a relaté que sa sœur avait subi « beaucoup de violence verbale » durant l’année précédant les événements. Il a dit avoir parlé à sa sœur pour une dernière fois, une semaine et demi avant le 18 mars 2021.

Selon son témoignage, Éric Levasseur « criait » pendant qu’il discutait avec sa sœur au téléphone. « Quand il avait consommé, il souffrait de paranoïa. Il pensait qu’on parlait de lui, même si on jasait de la pluie et du beau temps. Il faisait des crises assez extrêmes », a-t-il raconté.

« Je parlais moins à ma sœur pour lui éviter des ennuis », a aussi déclaré Martin Labonté.  Il a aussi indiqué que c’est sa sœur qui subvenait aux besoins de la famille. Il a également abordé les disputes du couple. « J’ai été témoin de violence verbale, mais pas physique », a-t-il répondu lorsqu’il a été contre-interrogé par la défense

Le frère de la victime a aussi déclaré que sa sœur s’était détachée d’Éric Levasseur. « Elle l’avait mis dehors. Il n’avait plus d’emprise sur elle », dit-il aussi.`

L’accusé lui a aussi dit qu’il s’était procuré une arme à feu pour défendre la famille. « C’était environ de trois à six mois avant les événements », a indiqué le témoin.

Le dernier témoin de la Couronne est le sergent-détective Stéphane Bolduc de la division de Québec des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.

L’enquêteur présente des échanges sur Messenger et des textos échangés entre Carolyne Labonté et Éric Levasseur dans la période du 13 janvier au 19 février 2021. Il achève la lecture de son volumineux document de 164 pages qui regroupe les textos. L’argent revient souvent dans les échanges entre les deux personnes. Les messages relatent aussi des différends et des difficultés du couple.

Au retour de la pause du dîner, il a complété son témoignage en lisant des textos échangés. « Tu n’entendras plus parler de moi », a écrit à un certain moment Éric Levasseur. « T en dépression. tu es malade », avait répondu Carolyne Labonté à un de ses messages.

L’enquêteur qui était le 31 témoin de la poursuite n’a pas été questionné par la défense. À 14h32, Me Jean-Sébastien Lebel déclarait « la preuve close ».

 Mercredi matin, la défense doit aussi intervenir. Devant le jury, Me Marie-Hélène Giroux n’a donné aucun indice sur ce qu’elle compte faire.

Partager cet article