Procès d’Éric Levasseur: deux coups de feu ont été tirés confirme un expert
Photo tirée de l'album de l'expert Jean-Francois Daigneault présenté devant le jury
Au procès d’Éric Levasseur, l’expert en balistique judiciaire est venu dire au jury que deux coups feu ont été tirés avec la même arme dans la salle de bain de la résidence du 39, rue Principale, de Notre-Dame-des-Monts.
Jean-François Daigneault a précisé que les cartouches utilisées n’étaient pas les mêmes. « Des plombs de grosseur 6 ont été découverts sur la victime et des numéros 4 dans la pharmacie. De manière logique, le second coup de feu est celui dans la pharmacie », ajoute-t-il.
Le tir dans la pharmacie a été réalisé d’une distance qu’il estime « entre 1,25 et 1,5 M ce qui correspond à l’entrée de la salle de bain », a-t-il témoigné.
L’expert, qui a effectué plus de 25 tests avec l’arme à feu retrouvée dans la résidence de Notre-Dame-des-Monts, a également mentionné que le tir avait un angle ascendant de 30 degrés et que « le canon se trouvait à une hauteur de 80 à 90 cm du sol », a-t-il aussi mentionné.
Jean-François Daigneault a aussi informé le jury que les modifications apportées au fusil de calibre 12 ont eu pour effet de l’avoir rendu illégal au sens du Code criminel du Canada. « Avec une longueur inférieure à 660 mm, ce fusil est une arme prohibée », dit-il.
Il a aussi mentionné que ce fusil de calibre 12 était en condition de fonctionné. Le mécanisme n’a pas été modifié et la pression de détente était standard à trois kilos. Les tests pour vérifier si un coup de feu pouvait partir d’une manière accidentelle se sont tous avérés négatifs.
L’avocate de la défense a fait admettre à l’expert qu’il ne pouvait pas déterminer s’il y a un ou deux tireurs. Citant un courriel que l’expert avait fait parvenir à un enquêteur Éric Gagnon de la Sûreté du Québec en avril 2021, Me Giroux a rappelé à Jean-François Daigneault qu’il avait indiqué comme conclusion préliminaire qu’une automanipulation de l’arme était possible. Cette conclusion ne se retrouve pas dans son rapport final, a aussi noté l’avocate.
Me Giroux a aussi fait admettre à l’expert qu’il ne pouvait pas affirmer que le contenu de la douille retrouvée dans le jardin était relié avec ce qui a été retrouvé sur la victime. « Je ne peux pas affirmer que ça faisait un tout », a déclaré le témoin expert.
Le procès va reprendre demain matin avec le témoignage de la pathologiste.
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