Tourisme : 2023 fracasse les records d’occupation

Par Jean-Baptiste Levêque 9:59 AM - 8 février 2024
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L’automne 2023 a été particulièrement populaire dans Charlevoix. Photo Tourisme Charlevoix, André-Olivier Lyra

Malgré la forte augmentation de l’inflation et les catastrophes climatiques qui ont marqué la région, 2023 aura été une excellente année touristique pour Charlevoix, avec de nouveaux records enregistrés à l’automne.

Selon l’Institut de la statistique du Québec, le taux d’occupation annuel dans les établissements d’hébergement de quatre unités et plus a atteint 51,8 %, soit le meilleur depuis 2018, année du G7, qui avait inscrit la marque toujours imbattue de 52,4 %.

« Il s’agit d’une impressionnante hausse de 5,3 points de pourcentage sur 2022, en plus d’une hausse moyenne de 2 % du nombre d’unités disponibles et c’est la seconde fois seulement que le taux d’occupation annuel dépasse les 50 % dans Charlevoix », souligne l’Association touristique régionale dans un communiqué.

L’achalandage dans le parc hôtelier a été à la hausse durant tous les mois en comparaison à 2022, à l’exception des mois de mars et avril qui ont enregistré de légères baisses.

La douceur de l’automne a attiré « une manne touristique historique ». En septembre, octobre et novembre, les taux d’occupation ont « atteint des sommets jamais vus », avec respectivement 66,5 %, 54,1 % et 41,1 %. Ce sont des hausses de 6,7, de 4,3 et surtout de 15,9 points de pourcentage sur l’année précédente. Le mois de décembre se chiffre à 36,6 %, le meilleur taux d’occupation depuis 2017.

« En comparaison avec d’autres régions, on peut affirmer que Charlevoix se démarque, affichant des résultats à la hausse durant pratiquement toute l’année, même durant les périodes traditionnellement plus calmes », remarque Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix.

L’équipe de l’ATR se réjouit de ces résultats, surtout après trois épisodes d’inondations durant l’année. « Les changements climatiques ont été particulièrement ressentis au niveau des saisons, avec un été qui s’est longuement étiré et un début d’hiver tardif, phénomène de plus en plus observé », termine le DG.

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