(Mise à jour 16h) Déjà 11 témoins entendus au procès d’Éric Levasseur

Par Dave Kidd 1:18 PM - 8 février 2024
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Le procès d’Éric Levasseur, accusé du meurtre au second degré de sa conjointe, se déroule rondement au palais de justice de La Malbaie. Déjà 11 témoins de la Couronne ont été entendus.

Ce matin, l’avocate de la défense, Me Marie-Hélène Giroux, est revenue sur le rapport de la technicienne en identité judiciaire de la Sûreté du Québec. Me Giroux lui a fait relire la conclusion de son rapport qui se termine en mentionnant que « la cause la plus probable du décès était un geste volontaire de la victime.

L’avocate voulait aussi savoir si des objets ont été saisis par les enquêteurs lorsque la technicienne était présente dans la résidence du couple. Mélanie Pouliot l’ignorait et a rappelé qu’à ce « moment on était dans une enquête du coroner ».

La policière a également mentionné lors du contre-interrogatoire qu’elle n’avait pas vu de traces de lutte ou encore des marques de violence sur la victime.

Aucun examen de la morphologie des taches de sang n’a été fait durant que la technicienne du service d’identité judiciaire était sur les lieux.

Trois employés de Qualinet ont aussi témoigné. Deux chargées de projet et une technicienne.

La première à répondre aux questions de la Couronne  est Audrey Pichette. La chargée de projet s’est rendue au 39, rue Principale à Notre-Dame-des-Monts,, le lendemain des événements.

Elle a indiqué que le contrat de nettoyage a été accordé par Sylvie Levasseur la sœur de l’accusé.  Éric Levasseur aurait dit à sa sœur avant que le nettoyage s’effectue ‘’Hey bébé, c’est pas si pire que ça’’, a déclaré la témoin.  « Il avait l’air normal » a aussi témoigné la chargée de projet.

Son témoignage a débuté par un album photo de près de 70 clichés montrant le travail à effectuer et ce qui avait été fait par l’équipe de Qualinet. Des photos d’un tout autre registre que celles présentées la vielle par la policière Pouliot.

Kim St-Jean, technicienne après sinistres pour cette compagnie , a indiqué que plusieurs objets jugés irrécupérables comme du linge ont été jetés avec l’accord de Sylvie Levasseur.

La 4e journée s’est achevée par le témoignage d’une autre employée de Qualinet. Laurie Jacques devait au départ témoigner pour la Couronne, mais après trois témoins de cette firme, « la preuve était complète », a signalé Me Nathalie Chouinard. Elle et Me Jean-Sébastien Lebel ont alors convenu qu’elle pourrait être contre-interrogée par la défense.

Me Cynthia Payer lui a demandé si elle avait eu des interactions et avec qui lorsqu’elle était à la résidence de Notre-Dame-des-Monts. La chargée de projet ne se souvenait pas qu’elle n’avait pas identifié Éric Levasseur dans sa déclaration aux policiers du 26 mars 2021. Elle avait cependant fait référence au « conjoint de la dame décédée qui était un Monsieur Levasseur », s’est-elle souvenue.

La première semaine du procès prévu pour 5 se terminera vendredi avec le témoignage de deux intervenantes de Valleyfield et d’une toxicologue.

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