Face aux accusations des partis d’opposition envers la CAQ de solliciter des dons en échange de la rencontre d’un ministre, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, nie l’existence d’un tel système.
L’élue caquiste précise d’abord que « la décision de participer à une activité de financement appartient à chaque personne ».
Concernant les ministres du gouvernement, elle avance qu’ils « ont rencontré plus de 1 000 élus municipaux l’an dernier dans des rencontres formelles. Jamais un élu de la CAQ n’a exigé une contribution de quiconque pour avoir accès à un ministre. Prétendre l’inverse est tout simplement faux et mensonger. »
Kariane Bourassa croit que « la loi qui prévoit des dons à 100 $ fonctionne » et rappelle qu’elle « a été appuyée par tous les partis. Elle met fin à tout stratagème lié au financement politique. Le Québec est un exemple dans le monde en matière de financement politique. »
« Pour mettre fin aux soupçons, faut-il maintenant éliminer complètement les dons aux partis politiques? », questionne-t-elle, à l’image des récentes déclarations de son collègue ministre des Institutions démocratiques, Jean-François Roberge. « La CAQ est prête à discuter avec les autres partis. La balle est dans leur camp. »
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